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  • : Le blog de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain)
  • : Voici la présentation de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) et de ses activités.
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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 13:54

2009 est proclamée Année Charles DARWIN, par l’Institut Charles Darwin International, en hommage à l’héritage scientifique que nous a légué ce grand naturaliste et biologiste de profession, pour ses travaux réalisés sur la théorie de l’évolution. 2009 marque plus précisément le 150e anniversaire de la publication sur L’Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie, paru le 24 novembre 1859, ainsi que le 200e anniversaire de la naissance de cet illustre scientifique (le 12 février 1809).

 


C’est donc dans ce cadre, que l’Association Paléontologique du Bassin Aquitain, fidèle aux grands noms qui ont permis à la science de progresser et à son engagement à vulgariser les sciences de la Terre,  organisera trois manifestations en 2009.

 

Le 7 avril 2009 : Animation à l’Ecole primaire de Saint Médard d’Eyrans, avec une classe de CM2.

Le 19 mai 2009 : Animation au Château Plantat, avec deux classes de 1ère S du Lycée de la Sauque à La Brède.

Les 13 et 14 juin 2009 : Exposition paléontologique à Bègles.

 

Pour plus d’informations sur ces événements, n’hésitez pas à revenir régulièrement sur notre site ainsi que sur celui de l’Institut Charles Darwin International sur www.darwinisme.org .

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 20:37

Au mois d’octobre 2008, nous avions organisé une sortie commune avec Pierre CARBONEL, chercheur au C.N.R.S. EPOC de l’Université de Bordeaux 1, sur le gisement de Plantat, dans le but de réaliser des prélèvements de sédiment, pour étudier le contenu de ce dernier et plus particulièrement les populations d’Ostracodes du site.

Ce samedi, Pierre CARBONEL, sur l’invitation de notre Président est venu nous présenter en personne, dans notre salle de réunion, son étude sur ces petits Crustacés à carapace bivalve et les résultats obtenus.

La séance débute à 14H00 et nous sommes présents en nombre pour accueillir dignement notre illustre invité. Sont présents, Sébastien et Hélène, Jean-Luc, Philippe, Pierre-Emmanuel, Martine, Xavier et les deux Frédéric.



Pierre CARBONEL débute son exposé par une explication rapide sur les Ostracodes en général, avant de passer à l’étude précise de Plantat. Il articule sa présentation à l’aide de transparents, qui mettent en évidence, les points importants de cette analyse. Les différentes populations d’Ostracodes présentes sur Plantat sont illustrées par des photos réalisées au microscope électronique à balayage.


C’est là que nous découvrons que notre site Aquitanien compte une trentaine d’espèces différentes, de la faune saumâtre (très rare), à la faune marine (plus répandue) en passant par la faune laguno-côtière (majoritaire à Plantat). De nombreux graphiques permettent d’interpréter les données obtenues par l’association de ces populations. Cette étude vient donc confirmer que le site de Plantat est bien caractérisé par un milieu laguno-côtier, en domaine marin ouvert, sous une tranche d’eau maximale de 15 mètres.

De plus, Pierre CARBONEL met en relation cette faune avec celle présente sur les sites de Lariey et du Péloua (Réserve Naturelle Géologique) sur la commune de Saucats, afin de situer Plantat au sein de l’étage Aquitanien. Enfin, il nous précise aussi que la faune fossile d’Ostracodes de Plantat est très semblable de celle actuelle du Sénégal. Preuve que le climat était chaud à l’Aquitanien !!

 

Suite à cette présentation, et pour laisser le temps à chacun de poser des questions, un petit goûter est organisé autour de gâteaux réalisés par Martine, Hélène et Aurélie.


 

Nous tenons à remercier très chaleureusement Pierre CARBONEL, qui a eu la gentillesse de partager un peu de son temps et de ses connaissances avec nous, mais qui surtout a bien compris que la paléontologie ne pourra avancer qu’avec un partenariat efficace entre amateurs et professionnels.

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 13:45

 

« Fossiles typiques du Bordelais »

de Philippe ROCHER – 2009 (Réédition)

Edition MUSEUM D’HISTOIRE  NATURELLE DE BORDEAUX

60 pages

 

 

Ce livre intitulé « Fossiles typiques du Bordelais » est à l’image de son auteur, c’est a dire sympathique, mais aussi sérieux et rigoureux, ainsi que bien illustré. Cette publication scientifique est un vrai coup de maître de l’auteur, qui en effet a su, en soixante pages, aussi intéressantes et distrayantes les unes que les autres, faire passer des informations paléontologiques modernes et des réflexions personnelles tirées de ses expériences de terrain.

 

Philippe ROCHER nous offre avec cette deuxième édition très attendue, un ouvrage à la fois scientifique et  passionné et le premier jamais réalisé dans un langage simple et proche d’une des cibles visées : les amateurs. Ce livre est aussi un vrai guide pratique, qui permet d’identifier d’un seul coup d’œil, les restes fossiles les plus caractéristiques de notre région. En un mot, c’est un ouvrage exceptionnellement éducatif.

A découvrir sans attendre !!!

 

L'ouvrage est dipsonible au Museum d'Histoire Naturelle de Bordeaux pour un prix de12€.

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 00:01

Nerita funata et Nerita asperata : (Dujardin, 1837) (Escalans – Landes) Langhien.

 

Ces deux fossiles landais proviennent du gisement fossilifère d’Escalans, daté du Langhien. Le Langhien fait partie du Miocène moyen. Cependant, il affleure très peu en Aquitaine. Les deux spécimens figurés sont bien connus des faluns de Touraine. Le premier spécimen mesure 8,4 mm de haut et le second 5,8 mm.

Nerita funata  :



Nerita asperata  :


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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 00:35

Theodoxus gratelupianus : (Férussac, 1823) (Cestas – Gironde) Burdigalien.

 

Cette espèce à la particularité d’être fluviatile (qui vit en eau douce). Les restes fossiles d’invertébrés marins fluviatiles sont plutôt rares en Aquitaine. Le genre Theodoxus appartient à la même famille que le genre Neritina (Neritidae). Ce spécimen mesure 12,2 mm de haut.


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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 00:01

Ce dimanche a donné l’occasion à l’A.P.B.A. de mettre en place une nouvelle activité. Sur l’initiative de notre Vice-Président, l’association a réalisé sa première séance de « détermination ». La paléontologie actuelle ne consiste pas uniquement à extraire et nettoyer les fossiles. Il nous faut également les déterminer, pour conserver un minimum d’intérêt scientifique. Mais, plus encore, cette séance avait pour objectif, d’aider nos nouveaux membres à déterminer leurs trouvailles, grâce à des « clés » simples et pratiques.


 

La séance débute vers 10H00, à la maison des associations de Saint Médard d’Eyrans, sur le thème : le gisement Burdigalien de Martillac.

Sont présents, Frédéric B, Sébastien, Jean-François, Titou (Clément dans le civil), Philippe et Frédéric M.

Une fois tout ce petit monde installé, notre Président, Frédéric B débute par un cours magistral (magistralement interprété) sur la classification des êtres vivants. 45 minutes, montre en main !!


C’est après cette intervention théorique nécessaire que les boîtes contenant nos chers fossiles s’ouvrent.


Les membres présents se jètent alors frénétiquement sur les ressources documentaires apportées, comme le Cossmann et Peyrot, le Cossmaniana et le non moins connu Fossiles typiques du Bordelais (pour ne citer qu’eux), afin d’aider aux déterminations.



Afin de ne pas partir dans tous les sens, nous débutons par les Gastéropodes, et c’est Jean-François qui inaugure le bal en bénéficiant des lumières de Sébastien B.


Les déterminations fusent mais Jean-François continue à aligner spécimens sur spécimens. Il faut bien reconnaître que son stock de fossiles de Martillac est réellement impressionnant, tant au niveau de la quantité qu’au niveau de la rareté des restes présentés (par exemple, une superbe Amaea de 40 mm environ).



Sébastien B nous fait découvrir la diversité des Cancellaires de ce site en montrant à chacun, que dans un même lot se ressemblant très fort, il y a en réalité au moins deux espèces différentes.

Le scoop vient cependant avec le Semicassis. Loin de nous l’idée de se douter que deux espèces existent à Martillac !!

Vers 13H00, il est l’heure de se restaurer et nous dégustons notre casse-croûte tout en continuant bien évidemment à discuter et à débattre de nos chers Mollusques à coquilles.



14H00, c’est reparti, et là, nous nous attaquons à plus difficile, les Bivalves passent sur le grill ! C’est l’heure de gloire de Philippe qui nous sort toute une petite faune de Bivalves.


La première étape est de savoir si la coquille considérée est une forme juvénile ou mature. L’analyse se porte alors sur le développement de la charnière, des dents, etc. Et la loupe binoculaire devient alors un outil précieux pour distinguer les détails anatomiques.



Le débat se porte ensuite sur la différence entre Glycymeris cor et Glycymeris bimaculata, en mettant bien en évidence leurs différences.



A la fin de la journée, environ 50 taxons ont été déterminés. Toutefois, le travail de détermination sur le seul site de Martillac est loin d’être terminé. Il nous faudra bien au moins une autre séance pour faire le tour complet de cette faune fossile. Mais, la prochaine séance sera consacrée à notre cher gisement Aquitanien du Château Plantat, afin d’uniformiser les connaissances de chacun sur ce site, dans le cadre de notre étude paléontologique.

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 01:30

Vitta picta : (Férussac, 1823) (Saint Morillon – Gironde) Aquitanien.

 

Cette espèce est remarquable pour deux raisons. Premièrement, ce fossile a conservé dans la grande majorité des cas, son ornementation colorée. Deuxièmement, ce genre est présent de l’Oligocène inférieur (Rupélien), jusqu’au Miocène moyen (Serravallien) et parfois en très grande quantité. Il est enfin à noter que chaque spécimen comporte des dessins ornementaux différents.


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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 00:01

Nerita plutonis : (Bastérot, 1825) (Léognan – Gironde) Aquitanien.

 

Ce fossile fréquent se retrouve facilement dans tous les gisements fossilifères du Miocène inférieur d’Aquitaine. Ce genre est essentiellement marin et vivait dans la zone tidale. Il existe aujourd’hui plusieurs centaines d’espèces. 

 

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 00:01

Neodesmieria sanctistephani : (Cossmann et Peyrot, 1917) (Saint-Paul-les-Dax – Landes) Chattien.

 

Cette espèce est rare. On la rencontre uniquement à l’étage Chattien. Ses tubercules à la surface de sa coquille font que l’on ne peut pas le confondre avec une autre espèce. Le spécimen figuré mesure 9,3 mm de haut.


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 00:01

Ce dimanche, il fallait être matinal pour aller chercher nos précieux fossiles. Départ à 8H00 précise de Bordeaux pour être vers 10H00 sur site. Sont présents, Clément, Jean-François, Jean-Luc, Philippe, Sébastien N, Sébastien B, Pierre-Emmanuel et Frédéric M.

Une fois arrivés sur zone, nous sommes déjà récompensés de notre déplacement. Le temps est magnifique, le soleil est au rendez-vous et la mer d’huile.



Pour la petite histoire, la commune de Talmont est réputée, pour ces niveaux géologiques qui datent  du Campanien et du Maastrichtien (Crétacé supérieur). Ces strates composées des calcaires durs, blancs et bioclastiques, sont riches en invertébrés marins de tous genres (Foraminifères, Bryozoaires, Brachiopodes, Mollusques, Echinides). A cette époque, l’océan recouvre l’Europe occidentale, à l’exception du Massif Armoricain, du Massif Central et des îles germaniques.



Mais reprenons notre périple. Nous descendons sur le bord de mer, où se situe le site. Sébastien B et Frédéric M partent sur l’estran pour rechercher quelques coquilles actuelles. Ils reviennent les mains pleines de Bivalves.

Pendant leurs pérégrinations océanes, le reste de l’équipe s’est déjà mis au travail et chacun scrute le sol afin de repérer le moindre reste fossile.



A ce petit jeu, les Sébastien sont des experts. Ils repèrent à eux deux pas moins de six Oursins qui pointaient le bout de leur test dans le calcaire. De son côté Jean-Luc déniche un gros Bivalve d’une quinzaine de centimètres.

Après une matinée passée à fouiller, l’équipe part pour un deuxième site situé lui aussi sur la commune de Talmont, mais Sébastien B nous quitte pour rejoindre tel Pâris son Hélène ! Une fois sur site, il est temps de manger et chacun se pose sur un rocher face à la mer. Puis, la recherche redémarre sur les rochers afin de trouver Oursins, Brachiopodes et autres invertébrés marins.



Sébastien N n’a pas perdu la main et trouve pas mal d’Oursins mais, Clément a lui aussi la technique et lui fait concurrence. De son côté,  Pierre-Emmanuel trouve également lui aussi le sien ! Frédéric en se baladant en bord de mer en découvre un, recouvert d’algues et Philippe se concentre sur les Brachiopodes.



Vers 17H00,  il est l’heure de rentrer. Cette journée de fouilles était particulièrement agréable. Chercher des fossiles en bord de mer, au soleil et avec comme point de vue l’embouchure de la Gironde et l’un des plus beaux villages de France ça vaut vraiment le déplacement.

Vivement la prochaine sortie !!

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