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  • : Le blog de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain)
  • : Voici la présentation de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) et de ses activités.
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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 00:04

La dernière prospection qui avait été organisée sur la commune de Léognan, au sud de Bordeaux, avant les grandes vacances d’été nous avait permis de découvrir des sites datés du Burdigalien, riches en fossiles. Cette fois-ci, nous partons pour le nord-ouest de Bordeaux, sur la commune de Saint Médard en Jalles, connue géologiquement depuis le 19ème siècle.

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Le rendez-vous est fixé à 9h00 à Saint Médard d’Eyrans ! Départ à 9h15 pour la zone à visiter. Arrivés sur site, l’équipement habituel est passé et le démarrage est lancé. La première zone (d’après la carte géologique), au sein d’une rivière de la localité,  dans laquelle nous scrutons précisément les berges et le fond à la recherche de débris coquilliers. Après plusieurs kilomètres parcourus, nous arrivons sur des calcaires de l’Oligocène, riches en débris d’organismes marins. Un prélèvement est réalisé. Puis, nous poursuivons notre chemin, mais là, c’est chou blanc ! Nous n’arrivons pas à retrouver la continuité des niveaux oligocènes, sûrement sous nos pieds et donc plus visible à l’affleurement.

Il est déjà 12h30 et nous décidons de faire la pause déjeuner, avant de reprendre notre périple. Une fois restaurés, nous reprenons les voitures, direction une autre zone. Une fois sur place, la démarche est simple : interroger les habitants du quartier, pour en savoir un peu plus sur cette zone. Nous obtenons des informations et procédons à de nouvelles recherches, mais là aussi chou-blanc. Nous partons vers un autre site.

PROSPECTION-SAINT-MEDARD-EN-JALLES-008-copie-1.jpg

Après un quart d’heure de route, nous partons vers un autre lieu dit de la commune. Une première zone est prospectée, nous découvrons un affleurement de molasse, dont nous prélevons quelques morceaux. En nettoyant la zone, un calcaire sous-jacent apparaît : il s’agit d’une roche rousse à marron clair, qui est marquée par une multitude de moules internes (essentiellement Turritella et Glycymeris). De nouveaux prélèvements sont faits. Deux dents de requins sont également trouvées !

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Nous décidons enfin, car le soir tombe maintenant assez vite, de visiter une dernière zone. Il s’agit d’une zone constituée de grandes falaises de molasse, dans lesquelles à l’époque, des naturalistes comme Tournouer et Linder avaient observé des bancs à oursins (Echinolampas richardi) et des niveaux à Operculina complanata (foraminifère benthique de grandes tailles). Nous n’avons malheureusement pas pu retrouver ces niveaux, malgré une observation méticuleuse des falaises. Une prochaine prospection complémentaire sera nécessaire, afin de tenter de retrouver ces niveaux assez bien décrits.

Notre périple se termine à 18h00, où la nuit est déjà tombée sur nous, mais nous repartons heureux d’avoir pu marcher sur les traces d’imminents géologues comme Degrange-Touzin, Neuville, Fallot … et d’y avoir retrouvé une partie du patrimoine géologique local. 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 00:01

En ce beau dimanche ensoleillé, l’A.P.B.A. s’est retrouvée sur la commune de Villagrains, afin de poursuivre des fouilles dans le campanien de ce site.

Sont présents à cette sortie : Frédéric B., Jean-Luc, Pierre-Emmanuel et Paul, notre tout jeune dernier rentré. Le point de rendez-vous était fixé sur le parking de la maison des associations de Saint Médard d’Eyrans, où chacun était à l’heure.

Une fois arrivée sur zone, l’équipement sur le dos et le matériel en main, notre équipe entame la marche d’approche. Après quelques minutes, nous voyons apparaître au loin les couches calcaires qui affleurent.

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Le groupe s’organise et Jean-Luc et Pierre-Emmanuel commencent à dégager la partie supérieure de la couche pour pouvoir facilement atteindre le niveau fossilifère. Après une bonne heure de dégagement, les premiers tamis font leur apparition et les premiers restes fossiles sont mis au jour. De nombreux petits oursins sont retirés des tamis, ainsi que des éponges et des ossicules d’étoiles de mer. Puis, Frédéric B. découvre un, puis deux, puis trois, puis quatre oursin régulier. Il faut préciser que ces restes fossiles sont présents entre les roches calcaires, dans un ciment poudreux plutôt riche en carbonate de calcium et dans des argiles très plastiques.

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Il est cependant l’heure de déjeuner et chacun défait son pique-nique, afin de reprendre des forces pour la suite de la journée.

Une fois les estomacs bien pleins, les découvertes s’enchainent et après quelques oursins, viennent les brachiopodes, les moules internes de bivalves et de gastéropodes, ainsi que quelques morceaux d’ammonites. Il est à noter que ce site daté du Campanien, retrace les derniers moments du Crétacé, avant la catastrophe Crétacé / Tertiaire. C’est pour cela qu’il est assez normal de retrouver des restes d’ammonites dans ce site. Toutefois, ces restes sont fractionnés et souvent mal conservés, mais bien présents à Villagrains. 

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Vers 17h30, il est temps de ramasser les outils, de les nettoyer et de ranger les fossiles, avant de regagner les voitures.

Encore une belle journée passée au cœur de l’histoire de la Terre, bien avant l’apparition de l’homme !

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 00:01

Nous sommes présents en force, car dix membres ont répondu et trois sont membres de la Réserve.

Cette  journée de festivités débute par la visite des nouvelles parcelles acquises par le Conseil Général de la Gironde et la Communauté de Communes de Montesquieu, terrains gérés par la Réserve.

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A cette occasion plus d’une trentaine de personnes ont fait le déplacement, pour admirer le Brousteyrot et le Moulin de l’Eglise. En parallèle, une autre partie est allée installer le stand de la Réserve sur le forum des associations (avec bac à fouilles, loupes binoculaires, moulages de fossiles) afin de faire profiter petits et grands Saucatais des merveilles du sous-sol de leur commune.

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Vers 12h30, le discours du Maire de Saucats démarre, avant d’enchaîner sur l’apéritif, puis à 13h00, sur le repas. Toute la paléontologie locale est présente, universitaires et amateurs se retrouvent autour d’une bonne table. Notre Président (qui est aussi Vice-Président de la Réserve) et la première dame de l’A.P.B.A. (son épouse) prennent place aux côtés des convives Les conversations fusent et on parle de brachiopodes du tertiaire, de fossiles stratigraphiques, de mollusques actuels, d’optique …

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Puis après le repas, direction les collections de la Réserve, où les tiroirs nous sont ouverts. Nous observons des fossiles extraits des sites historiques de la Réserve où, est-il besoin de le rappeler, il est aujourd’hui interdit d’extraire des spécimens ! Nous observons, analysons, touchons certains spécimens anciens sous l’œil averti du Conservateur et du Vice-Président de la Réserve.

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Une fois cette petite visite terminée nous repartons vers le forum, afin de continuer à participer à l’animation du stand de la Réserve.

Puis vers 18h00, les stands sont rangés et le public se dirige vers la Maison de la Réserve, pour fêter les 30 ans de cette dernière, autour d’un apéritif et en compagnie d’un groupe de musiciens.

A 19h30, le Président de la Réserve accueille les invités par un mot chaleureux et sympathique, avant de retracer les trente dernières années d’action de la Réserve. Puis, c’est au tour du Maire de Saucats de s’exprimer, avant de passer la parole au Président de la Communauté de Communes.

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Une fois les interventions terminées, les convives partagent ensemble le verre de l’amitié, autour de petits fours spécialement préparés pour l’occasion. Notre Président profite de l’occasion pour s’entretenir avec un maximum de personnes, afin d’échanger sur cette journée riche en activités. Toute la paléontologie locale se retrouve (CAP TERRE, l’Université de Bordeaux 1, la Société Linnéenne de Bordeaux) pour la deuxième fois de la journée, auprès des acteurs locaux, pour fêter ce grand événement.

C’est vers 21h30 que tout le monde se quitte heureux d’avoir pu profiter de cette journée de festivité ! 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 00:01

Après avoir effectué il y’a peu, une première journée de prospection sur le Sud de la commune de Léognan, notre équipe s’est retrouvée pour travailler sur la partie Nord de ce beau territoire viticole.

Nous nous retrouvons donc à 9h00 sur le parking de la Maison des Associations de Saint Médard d’Eyrans. Sont présents : Frédéric B., Olivier et Jean-Luc.  Nous regagnons la commune de Léognan, en traversant celle de Martillac. D’après la carte géologique, la partie Nord de la commune est recouverte par des graves, sous lesquelles se trouvent des niveaux de faluns datés du Miocène inférieur.

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Nous parcourons des prés, des vignes et des champs, avant de tomber sur un petit ruisseau. Ce dernier présente des marnes argileuses blanches à la base du lit, qui apparaissent comme azoïques. Nous poursuivons notre chemin, dans un petit ruisseau, pour tenter d’observer des niveaux géologiques.

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Frédéric ramasse un bloc de calcaire qui semble n’avoir rien à faire dans ce ruisseau, mais pourtant pétri de restes d’organismes marins (probablement du calcaire bioclastique de l’Oligocène). Plus loin devant, Jean-Luc, parti en éclaireur, découvre un affleurement dans le lit du ruisseau. Frédéric et Olivier arrivent sur les lieux. Il s’agit en fait d’un dépôt sédimentaire marin, qui présente des zones fossilifères plus ou moins concentrées. Une pause est faite pour prélever quelques échantillons et prendre des renseignements auprès d’un habitant intrigué par nos coups de marteaux. Après tamisage, le falun paraît daté plutôt de l’Aquitanien, vu la faune recueillie (Lucina, Ostrea, Terabralia…) De plus, ce milieu semble avoir été une zone plutôt lagunaire. Puis, départ vers une nouvelle zone.

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Mais il est déjà midi. L’heure pour nous de reprendre des forces avant de repartir vers de nouvelles aventures. Après ce pique-nique bien mérité, nous repartons vers les voitures pour nous déplacer encore un peu plus vers le Nord. Nous arrivons sur une zone boisée dans laquelle nous pénétrons. Nous marchons entre les arbres tombés à terre et nous découvrons une zone qui présente une petite falaise recouverte de végétation. Frédéric s’avance pour dégager ce rideau de verdure et ô surprise, tombe nez à nez avec un falun sableux roux très riche en coquilles de Glycymeris cor et de Turritella terebralis. Olivier trouve également un  Melongena cornuta.

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Nous sommes en présence d’un niveau Burdigalien, surmonté par une épaisseur de graves d’au moins quarante centimètres.  Là aussi quelques prélèvements sont effectués.  Puis, sur le chemin du retour, Jean-Luc découvre un niveau induré qui présente des moules internes de bivalves et gastéropodes. Du ramassage est effectué. Cette zone est l’avant-dernière de la journée, car il est déjà 17h00 et le temps passe très vite !

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Nos trois courageux aventuriers persévèrent dans leur recherche, afin de jeter un coup d’œil et voir si des affleurements sont présents. Mais là, c’est chou blanc ! Après cette escapade géologique intense avec des sacs à dos chargés de sédiment, il est l’heure de regagner les véhicules.

Cette journée a été très productive, car elle nous a permis de compléter la liste des gisements fossilifères particulièrement intéressants qui se situent sur la commune de Léognan.  Cependant, il nous faudra encore quelques sorties de terrain complémentaires, pour inventorier avec précision l’ensemble des sites. Mais ça, c’est une autre histoire ….

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 17:15

L’objectif de cette journée était de redécouvrir et d’observer d’anciens sites décrits par les anciens naturalistes, sur la commune de Léognan.

Nous partons donc tôt pour cette nouvelle aventure prospective, afin de profiter de la fraicheur matinale.  L’équipe est composée de quatre membres (Jean-Luc, Philippe, Frédéric B. et Frédéric M.) qui arrivent rapidement sur le territoire de la commune de Léognan. Nous démarrons immédiatement notre action vers la première zone à prospecter, en suivant les indications de la carte géologique, ainsi que d'anciens documents. Nous découvrons rapidement, un affleurement a priori d’âge Burdigalien.

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Quelques prélèvements sont réalisés et la macro-faune visible est répertoriée. Puis, départ vers une nouvelle zone, où après une marche sportive, nous découvrons une seconde zone avec un falun similaire au premier. Là aussi quelques prélèvements sont effectués. Puis retour aux véhicules, car il est l’heure de déjeuner. Comme à notre habitude, nous nous installons à l’ombre d’arbres et dégustons nos casses-croûtes bien mérités.

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Vers 13h00,  il est temps de repartir vers une nouvelle destination. Une fois découverte, son contenu semble être identique aux précédents sites, à la différence que les coquilles semblent être plus abîmées. Le plus gros de la faune est cependant constitué par une grande quantité de Glycymeris cor. Nous prélevons là aussi deux petites poches de sédiments, pour en étudier le contenu ultérieurement. 

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Nous poursuivons notre périple, en tombant sur un site bien connu des paléontologues amateurs de la région.  Cette parcelle présente un calcaire assez induré, présentant des restes de mollusques (Pecten essentiellement) et quelques dents de requins. Nous pouvons sur ce site observer également les fameux niveaux de mollasses ossifères, bien décrits pour leurs richesses en restes fossiles de vertébrés. Après cette visite, Philippe décide de partir afin de se mettre au frais, car il est vrai que la chaleur commence sérieusement à fatiguer les organismes.

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Nos trois autres courageux aventuriers partent vers la dernière station prévue pour la journée.  Après plusieurs longues minutes de marche, nous arrivons enfin sur l’affleurement. Ce dernier est caractérisé par une faune fossile  de bord de plage, matérialisé par un sédiment biodétritique grossier. De plus, ce niveau semble correspondre à la fin de la période aquitanienne et au début du Burdigalien. Il y a donc la faune intra-spécifique à cette couche. De faibles prélèvements sont effectués, pour ne pas détériorer le site, qui est plutôt réduit. Après cette escapade géologique intense, il est l’heure de regagner les véhicules, afin de se changer.

 

Cette journée a été particulièrement intéressante, car après les prospections sur la commune de Cestas, Léognan nous montre que les gisements  fossilifères d’intérêt ne se limitent pas qu’aux départements des Landes ou de la Charente mais, que dans la plupart des cas, de nombreux trésors naturels peuvent se situer juste à côté de chez nous !!

Une prochaine prospection sera organisée sur Léognan, pour poursuivre nos investigations paléontologiques … 

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 13:01

Ce matin petit changement, pour notre point de rendez-vous, puisque ce dernier est fixé à Captieux à 9h00, afin de pouvoir bien profiter de notre journée.

Quatre membres de l’équipe sont présents, Philippe, Jean-Luc, Michel et Frédéric M.

Dès 10h00, nous arrivons sur le site. L’accès à la zone de fouille est particulièrement difficile, car fortement végétalisée et présence d’un très fort dénivelé.

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Nous finissons quand même par y accéder, sans déplorer aucune chute.

Une fois sur place, nous commençons par analyser la disposition des différentes couches fossilifères : couche à Crassostrea gingensis, (qui ont la particularité d’atteindre des dimensions particulièrement importantes, entre 25 à 30 cm) dense puis, une petite couche d’argile qui est censée surplomber un beau falun Langhien.

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Nous commençons à nettoyer la zone avant de rapidement nous rendre compte qu’une résurgence située au niveau du falun transforme en boue compacte les déblais que nous tentons d’enlever. Tant bien que mal, la couche est dégagée, les premiers tamis sont réalisés, et nous trouvons des Anomia, de belles dents de requin, un os non identifié et de nombreux Chlamys.

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A midi, tout le monde est bien content de se restaurer pour reprendre des forces et d’en profiter pour fêter l’anniversaire de Philippe !

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Puis après ce moment de détente, retour aux choses sérieuses. Frédéric présente à Michel les autres zones où nous avons fouillé précédemment. Sur l’une d’elles, coup de chance, car en donnant un petit coup de pelle pour la rafraîchir, Michel fait une belle trouvaille ! une petite Trivia.

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Frédéric et Michel finissent par rejoindre le binôme resté sur la première station, tandis que  Jean-Luc et Philippe poursuivent leur tamisage intensif. Cependant, la zone devient tellement boueuse, que  la fouille en elle-même est véritablement pénible physiquement.

Nous commençons à fatiguer et c’est donc sans regret que nous décidons de partir vers 17h00 ! Cependant Michel décide de rapporter un autre souvenir du site en s’asseyant dans le lit du ruisseau… et visiblement l’eau est fraîche. C’est le moment du départ et là, la remontée du retour n’est pas une mince affaire. En effet, les seaux remplis d’huîtres et de fonds de tamis sont particulièrement lourds ! Mais nous arrivons tout de même tous à bonne destination.

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Cette fouille était certes épuisante, mais très intéressante car réalisée sur des niveaux Langhien, qui, nous pouvons le dire, sont très rares dans notre région. 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 13:59

Cela faisait longtemps que nous projetions cette visite sur ce haut lieu du patrimoine géologique français, abritant le Stratotype du Toarcien.

Notre équipe s’est donc donné rendez-vous à 8h00 précises sur le parking de la Maison des Associations de Saint Médard d’Eyrans, afin d’arriver sur les coups de 11 heures à notre destination.

Départ 8h30. Sont présents, l’équipe B, composée de Martine, Dominique, Aurélie et Frédéric B. et l’autre équipe, composée de Flore, Jean-Luc, Philippe et Frédéric M.

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Nous avons d’excellentes conditions de circulation mais, suite à une malencontreuse erreur de navigation, nous voilà en Vendée, à devoir faire 70 km en plus que prévu. Les véhicules roulent à travers le bocage vendéen, car nous sommes attendus à 14h00 pour débuter notre visite. Finalement nous arrivons vers 12h30, dans la belle ville de Thouars. Nous avons rendez-vous au Centre d’Interprétation Géologique du Thouarsais, qui se situe au niveau des écuries du château de Thouars.

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Nous devons reconnaître que le cadre est enchanteur. La vue sur le château et la ville basse est imprenable !! Nous décidons alors de pique-niquer juste aux abords, sur une place protégée par de beaux platanes. Les coffres s’ouvrent et l’équipe B sort l’intendance : salade composée, fromage, vin de bourgogne,  millas et crêpes (préparées par Aurélie). Nous mangeons rapidement en contemplant le paysage et la vue magnifique.

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14h00 sonnent et notre animateur pour cet après-midi, arrive. Anthony nous accueille pour nous faire visiter le Centre d’Interprétation Géologique.

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Nous pénétrons dans le superbe bâtiment en pierre et commençons à découvrir les trésors. Au milieu du musée, trône le « géo-bidule », module permettant l’initiation ludique à la géologie et à la paléontologie. Cette exposition est un vrai modèle didactique et pédagogique.

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Aurélie et Frédéric B. testent l’intégralité de cette maquette.

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Mais, la surprise se trouve au bout de la pièce : un squelette de Plésiosaure nous attend. C’est le deuxième plus grand du genre, qui devait mesurer six mètres de long, pour trois de large. Nous sommes tous émerveillés devant ce spécimen sorti du fond des âges.

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Anthony nous explique comment il l’a dégagé et nous précise que pour y arriver il lui a fallu deux cents jours de travail au micro percuteur pneumatique. Le résultat est époustouflant, les restes sont dans un remarquable état de conservation. Seuls manquent la tête et un bout de queue, car ces parties sont les premières à se détacher du corps une fois la mort de l’animal. Nous apprenons par ailleurs qu’à l’instar des baleines, cet animal devait reprendre régulièrement sa respiration à l’air libre, sous peine de noyade.

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Après cette théorie, place au terrain. Nous partons donc vers les sites naturels de la Réserve. Ces sites sont d’anciennes carrières. Dans la première, cours pratique de détermination des roches, afin d’interpréter l’évolution du milieu au cours du temps.

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Il en résulte que d’un calcaire riche en cristaux de quartz caractéristique d’une plage, nous progressons vers des calcaires de plus en plus riches en carbonate de calcium et pauvre en fossiles benthiques.

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Cela nous permet alors de dire que le niveau de l’océan est monté. Nous sommes passés d’un bord de plage à un océan de plus de cent mètres de profondeur.

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Après cela, direction le second site, lieu où Alcide d’Orbigny a déterminé le Stratotype du Toarcien, coupe de référence pour les scientifiques du monde entier.

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Nous arrivons sur zone et Anthony entreprend de nous expliquer le principe de biozonation établi par d’Orbigny, à l’aide des Ammonites présentes sur le site. Puis, à nous d’observer : la concentration en fossiles est hallucinante, les couches en sont percluses et nous marchons littéralement sur les Ammonites et les rostres de Bélemnites.

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Notre Président en repère une, tombée d’un bloc et la remet à Anthony.

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Nous sommes dans une Réserve naturelle donc aucun prélèvement n’est possible, sauf à des fins scientifiques ! Philippe ne peut s’empêcher de poser des questions sur la microfaune. Et à notre grand étonnement, aucune étude n’a encore été menée sur ce sujet.

A la fin de la visite, il est déjà 18h00 !  Nous devons reprendre la route pour repartir sur Bordeaux. Mais avant cela, l’équipe remercie chaleureusement Anthony pour son accueil et ses informations.

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Nous tenons à décerner ici, une mention spéciale à ce dernier, qui a su se montrer littéralement passionnant, à la portée de tous et extrêmement pédagogue. La visite qu’il nous a faite est un modèle du genre. Bravo à lui ! et bravo à cette Réserve Géologique passionnante !

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 00:01

 

Ce dimanche 9 mai 2010, l’A.P.B.A. est allée prospecter sur la commune de Cestas. Ce matin et malgré une météo annoncée comme étant désastreuse cinq membres de l’association sont présents (Philippe, Pierre-Emmanuel, Jean-Luc, Frédéric B., et Frédéric M.).

Aujourd’hui, l’objectif est de poursuivre la prospection entamée le 25 avril 2010 (pour la voir c’est ICI), afin de bien comprendre ce qui s’est passé il y a environ 19 millions d’années, mais aussi de redécouvrir l’ensemble des niveaux fossilifères de la commune décrits il y a plus un siècle.

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Très rapidement sur place nous entamons notre recherche. La première heure s’avère plutôt infructueuse, car aucun niveau n’apparaît et pire, aucune trace de fossiles n’est identifiée. Nous repartons donc très rapidement dans une autre direction et là, Frédéric M. arrête le groupe : un affleurement est dissimulé sous la végétation, au niveau de l’eau du petit ruisseau.

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Immédiatement, les prélèvements commencent. Contrairement à une fouille classique, le but de la prospection n’est pas de « fouiller », mais de retrouver les niveaux fossilifères et d’effectuer quelques prélèvements pour analyser les sédiments et voir ce qu’ils contiennent (macro et microfaune).

Nous faisons donc de petits prélèvements de sédiment dans des sacs plastiques. Après dix minutes de prélèvement on repart ! Philippe et Pierre-Emmanuel discutent avec un sympathique propriétaire, qui nous indique la présence de fossiles juste où nous nous trouvons ! Rebelote, nous nous arrêtons, nous tamisons succinctement et nous prélevons à nouveau du sédiment. Puis, le périple se poursuit et nous avançons prudemment, afin de ne pas risquer la chute dans la végétation et l’eau. Vingt minutes après, et à force d’observation, Jean-Luc trouve un bel affleurement sensiblement différent des précédents. Si ces derniers laissaient apparaître une macro faune apparemment pauvre, cette strate nous offre au contraire une très riche faune marine, avec présence de grosses coquilles comme Glycymeris cor, Donax burdigalensis, Turritella terebralis

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Cinq tamis sont réalisés et les refus sont récupérés par Philippe. Mais, il est temps d’avancer ! car la matinée passe vite. Notre rendez-vous avec le Falun de Cestas ne doit pas attendre ! Nous repartons donc vers de nouveaux horizons. Nouvelle halte, nouvel affleurement ! On prélève encore.

Puis, … il est 13H12 ! Les ventres crient famine. Le groupe affamé rebrousse chemin et fonce en direction des victuailles. La population se cache, en voyant notre groupe visiblement tenaillé par la faim, traversant leur village, équipé de cuissardes et de marteaux de géologues. De retour aux véhicules c’est le casse-croûte bien mérité. 1h00 de pause et hop c’est reparti. But pour le reste de la journée : faire la jonction avec les zones explorées lors de la dernière prospection et celles découvertes ce matin.

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Nous reprenons la voiture afin de nous avancer. Arrivés rapidement sur les lieux, nous nous équipons à nouveau et nous revoilà sur le terrain. Rapidement ce que nous voyons nous fait plaisir, de nombreux restes de coquilles dans le lit de l’Eau Bourde sont présents. Nous recherchons donc la couche. Jean-Luc débute le dégagement de la partie supérieure de la couche et nous fait apparaître un Melongena cornuta ! A croire que cet homme parle à l’oreille des fossiles, ou les trouve à l’odorat ! 

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Puis, nous repartons et nous trouvons un autre niveau un peu plus loin. Notre président s’étonne que les anciens naturalistes aient mentionné la présence de calcaires  Oligocène, ce qui semble être antinomique, avec l’ensemble de la géologie de l’ensemble des stations retrouvées. Nous avançons encore et notre Président trouve une pierre qui visiblement viendrait du chantier non loin et qui est du « calcaire Oligocène, avec des traces de coraux très caractéristiques ». Quel soulagement pour lui de trouver cette pierre ! Même si son intérêt est nul ou quasi nul pour notre fouille, car cette roche demeure une pierre volante.

Nous repartons vers le falun. Deux heures après, le lien entre les sites découverts lors de la précédente prospection et celle d’aujourd’hui est fait. Avec cette démarche, la commune de Cestas a été parcourue en long, en large et en travers, en tentant de ne rien laisser passer.

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Nous repartons vers nos voitures et là … « quand on arrive en ville, tout le monde change de trottoir … » ! Notre accoutrement inquiète visiblement les quelques personnes que nous croisons.

Cette prospection nous a apporté de nombreux éléments intéressants, qu’il faudra étudier ultérieurement. En attendant cela et de nouvelles prospections girondines, l’équipe fatiguée remonte en voiture et le départ s’effectue, direction la maison.  

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 00:01

 

Ce dimanche, six membres sont présents, pour prospecter les niveaux fossilifères de la célèbre commune de Cestas. Frédéric B., Sébastien N., Olivier N., Jean-Luc, Philippe et Pierre-Emmanuel se sont donc retrouvés pour tenter de découvrir à nouveau d’anciens niveaux paléontologiques décrits par des naturalistes du 18ème siècle. Cette prospection a été préparée par notre Président.

Après le traditionnel rendez-vous sur le parking de la maison des associations de Saint Médard d’Eyrans, où tout le monde est à l’heure !, le départ est lancé à 9h20. Direction donc Cestas. Une fois sur place, chacun s’équipe et Frédéric B. prend la tête du groupe, avec en mains, carte de la commune, carte IGN et carte géologique de Pessac.

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Le petit groupe démarre son périple en pénétrant dans une première forêt. Après quelques minutes de marche, il est décidé de faire un premier sondage. Malheureusement, sans succès, puisque il apparaît que nous sommes un peu haut en altitude. Le convoi reprend donc sa marche et arrive sur un petit ruisseau.

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Là aussi, chou blanc. L’équipe décide de reprendre les voitures et de se déplacer un peu plus vers l’ouest.

Après à nouveau quelques minutes de marche à contre-courant dans le ruisseau, Pierre-Emmanuel découvre un petit affleurement au niveau du cours d’eau. Le groupe stoppe son avancée et décide de regarder de plus près cette formation. Et là, surprise, car nous découvrons un niveau sableux très fin, compact, jaunâtre avec présence de coquilles, apparemment du Burdigalien, puisque nous y trouvons des Mactres et autres débris de coquilles de bivalves. Des prélèvements sont effectués et un relevé précis est fait sur papier.

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Puis, le périple reprend et à cinquante mètres de là, Frédéric B. aperçoit un nouvel affleurement. Il s’agit cette fois-ci d’un niveau de falun à Turritelles, assez riche. Une nouvelle fois des prélèvements sont faits et le lieu est reporté sur la carte IGN. Le groupe décide d’aller jusqu’au bout du ruisseau, mais est arrêté par un grillage qui bloque l’accès. Il est de toute façon 12h30 et la faim se fait sentir. Alors direction les voitures, pour reprendre des forces et fêter comme il se doit, l’anniversaire de Pierre-Emmanuel, qui pour l’occasion nous a apporté deux belles tartes aux fraises délicieuses.

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Suite à cette pause bien méritée, nous reprenons la route, pour nous rendre plus vers l’Est de la commune et atteindre de nouveaux lieux-dits. Et c’est reparti ! L’équipe prospecte une nouvelle parcelle, qui va s’avérer difficile, à cause des enchevêtrements d’arbres à terre et des ronciers. Cependant, une couche est découverte. Elle mesure près de trois mètres de haut et est composée d’un sable roux à débris épars de coquilles. Glycyméris cor y est trouvé. Des prélèvements sont réalisés et le parcours reprend, direction cette fois-ci un ancien moulin à l’abandon. Malheureusement pour nous, nous ne trouvons rien, à part quelques morceaux de coquilles au fond du ruisseau, mélangés à la grave.

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Il est déjà 16h30 et après réflexion, nous décidons de tenter de découvrir un dernier site. Nous reprenons les voitures pour nous diriger vers le centre bourg. Et oui, là aussi, il est fait mention de niveaux fossilifères observés au 18ème siècle. Après repérage sur la carte, nous arpentons le domaine forestier pour retomber sur un petit ruisseau. Et là, un niveau de sable fin très compact bleu apparaît. En dégageant un peu la couche, Frédéric B. découvre un falun bien constitué à Donax. Les derniers prélèvements de la journée sont effectués et de très beaux bivalves sont mis au jour par Jean-Luc.

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Mais, l’heure tourne et 18h00 sonne. Chacun récupère son matériel, ses sédiments et ses fossiles et charge tout cela en voiture.

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Cette formidable journée ensoleillée nous a offert la possibilité de redécouvrir quatre sites, connus jadis par nos anciens naturalistes, qui auraient été fiers de nous voir aujourd’hui sur leurs traces… à suivre.

 

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 00:01

 

Ce dimanche 18 avril, deux émissaires sont envoyés à Pau, afin d’honorer l’invitation qui nous avait été faite par nos collègues du Club Minéraux et Fossiles des Pyrénées. C’est donc Frédéric M. (membre de l’association) et Flore (notre consultante juridique) qui prennent le volant en direction de la belle ville de Pau.

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Après 2H30 de route sous un soleil magnifique, nous arrivons au « Hall Aspe » du parc des expositions, où se déroule le salon. Nous entrons en montrant notre invitation et échangeons quelques mots sur notre passion commune, la paléontologie.

Puis place à la visite !! Une quarantaine d’exposants sont présents provenant essentiellement du Sud-Ouest et d’Espagne. Beaucoup de minéraux tous plus exceptionnels les uns que les autres sont présentés !

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Mais, même si les fossiles sont en minorité, ils ne sont pas en reste !!! De nombreux restes fossiles des phosphates du Maroc, de très beaux spécimens d’Ammonites hétéromorphes, un spécimen extrêmement rare d’hippocampe !

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et  même quelques rostres de Belemnites opalisés.

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Après deux bonnes heures de pérégrination minérale, nous décidons d’allier les sciences de la Terre à l’histoire. Direction donc, le centre ville de Pau, pour effectuer une petite visite. Au menu, Château d’Henri IV et boulevard des Pyrénées.

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Vers 18h00, départ pour la Gironde et arrivée prévue sur nos terres vers 20h30.

L’A.P.B.A. tient à féliciter le Club Minéraux et Fossiles des Pyrénées, pour cette belle manifestation printanière.

 

 

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