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  • : Le blog de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain)
  • : Voici la présentation de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) et de ses activités.
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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 00:02

En cette belle journée de Mars, Philippe et les deux Frédéric sont sur le pont afin d’accueillir dans les meilleures conditions une classe de première S du Lycée de Libourne.

Nous arrivons à 9h00 et commençons à monter l’exposition dans la salle de dégustation du Château. Après une petite heure d’installation notre exposition est prête.

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A 10h30, le bus arrive, nous sommes fin prêts ! La journée commence par un exposé de Madame ESPEUT, Vice-Présidente de l’Association Savoirs et Image en Graves Montesquieu, sur le Baron de Secondat, dit Montesquieu, sa vie sur le canton de La Brède, son œuvre et de croustillantes anecdotes. Pendant ce temps, Frédéric M. va finir la préparation du terrain, car notre animation consiste à leur présenter le site de Plantat et de les faire fouiller à la méthode du paléontologue !

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Après le discours de Madame ESPEUT, nous divisons la classe en deux groupes ! Un se dirige vers l’exposition pendant deux heures sous la houlette de Frédéric B., tandis que l’autre regagne le terrain avec Philippe, et Frédéric M. 

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 Frédéric B. commence par la présentation du site, avec l’historique de Plantat, puis la découverte des espèces trouvées. L’objectif étant de mettre en évidence et d’expliquer concrètement notre démarche scientifique, du prélèvement à la publication, en passant par la consolidation des restes et leurs déterminations.  La microfaune n’est pas oubliée, car très importante pour la datation et la reconstitution des milieux. C’est au travers de plusieurs loupes binoculaires et d’un système de caméra permettant de montrer au plus grand nombre sur un écran d’ordinateur la microfaune, que tous les élèves comprennent l’utilité et l’intérêt de ces petits animaux unicellulaires. Pour bien valider les informations retenues, un petit questionnaire est distribué aux élèves, afin de vérifier leur connaissance paléontologique.

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De leur côté Philippe et Frédéric M. sont sur le terrain.  Deux sous-groupes sont constitués.  Un premier va creuser, un second va tamiser. La professeur de biologie les accompagne allant d’un groupe à l’autre pour surveiller le travail pratique de chacun. Chaque élève fouille et tamise et découvre la faune typique de Plantat.

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Vers 13h00 place au repas. Le pique-nique se fait sur la pelouse du Château, au soleil, où tout ce petit monde reprend des forces. L’occasion pour nous d’écouter des lectures des élèves sur les œuvres de Montesquieu.

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Après cette pause nécessaire, l’animation reprend, en intervertissant les groupes.

16h00, il est l’heure pour cette classe de 1ère S, de reprendre le chemin du Lycée. Après des remerciements chaleureux et des « au revoir » sincères, le bus s’éloigne. Nous restons sur le site, afin de ramasser le matériel et ranger notre exposition, jusqu’à la prochaine animation, qui se tiendra fin avril, mais cette fois-ci avec le Lycée de La Sauque à La Brède. 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 00:01

En ce dimanche ensoleillé, notre destination est le Château Plantat,

Sont présents Pierre Emmanuel, Jean-Luc, et les deux Frédéric. Certains débutent les fouilles, d’autres se concentrent sur le nettoyage et l’aménagement du site, en préparation de la venue du Lycée Montesquieu de Libourne.

La fouille commence classiquement, par le décaissage, afin d’arriver aux couches fossilifères.

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La zone explorée est moins riche en quantité de spécimens, mais la qualité et la taille de ceux-ci sont plus impressionnantes qu’à l’accoutumée. Les tamis se suivent, mais ne se ressemblent pas !

Vers 15H00, nous changeons de zone. L’aménagement et la sécurisation du site se poursuivent, afin de rendre le site opérationnel.

La fouille reprend de plus belle et de sympathiques gastéropodes sont extraits.

Encore une belle journée passée à fouiller !

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 17:14

En cette période plutôt fraîche, l’équipe de l’A.P.B.A. s’est retrouvée sur la commune de Saint Morillon, pour une prospection géologique. Le but étant de retrouver les niveaux décrits par les naturalistes du 19ème siècle, pour en faire une cartographie précise. C’est à l’aide de cartes et de vieux documents que cette prospection a été préparée.

Lors de cette sortie étaient présents : Frédéric B., Philippe, Jean-Luc et Pierre-Emmanuel.

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Nous avons débuté cette prospection, en nous rendant en pleine ville. C’est là, que nous avons commencé à scruter le sol, à la recherche d’indices, roches affleurantes, morceaux de coquilles… C’est après quelques minutes de recherche, que nous découvrons un affleurement dans un fossé creusé. Nous explorons donc ce filon et mettons au jour un niveau à Ostrea, probablement daté de l’Aquitanien. Des prélèvements sont réalisés, afin de voir plus tard le contenu de ces sédiments.

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Nous poursuivons notre périple, en direction du Château Belon, où nous sommes accueillis par le propriétaire qui nous explique que des fossiles ont été vus lors de travaux d’abattages de grands pins.

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Nous décidons donc, avec l’accord du propriétaire, d’entreprendre des sondages au beau milieu des rangs de vignes. Après cinq ou six sondages à près de 80 centimètres de profondeur, nous ne trouvons que des dépôts sablo-graveleux et rien d’autre.

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L’heure passant, nous décidons de faire une pause déjeuner bien méritée !

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C’est à 14h00 que tout reprend, avec l’arrivée sur le domaine de Courrens, propriété privée appartenant à Monsieur et Madame ESPEUT. L’accueil chaleureux se fait autour d’un café et de discussions pour tenter de retrouver d’éventuels niveaux fossilifères.

Nous repartons donc vers de nouvelles aventures, en direction d’une forêt malheureusement en piteux état, suite aux tempêtes de 1999 et 2009 ! Nous réalisons des sondages pour quadriller le terrain. Cependant, rien n’apparaît sous nos outils.

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Nous poursuivons ensuite en direction opposée à la nôtre, pour tomber sur une retenue d’eau, sorte de vivier, où par le plus grand des hasards nous découvrons quelques coquilles de mollusques en surface, du Miocène inférieur, probablement une fois de plus, de l’Aquitanien. Des prélèvements sont faits.

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Cette première prospection nous a permis de parcourir une partie de la commune de Saint Morillon, au travers de différents sites essentiellement datés de l’Aquitanien, sur lesquels nous avons retrouvé quelques indices paléontologiques intéressants.

Une prochaine prospection sera organisée pour poursuivre cette démarche.    

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 12:37

En cette matinée ensoleillée tout le monde est en retard au lieu de rendez-vous, si bien que nous partons tous vers le site en croyant que les autres ne sont pas présents ! Et c’est sur zone que l’équipe se retrouve !

Jean-Luc et Frédéric arrivent en premier suivis très rapidement de Jean-François et Clément et enfin Olivier et Sébastien.

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Sébastien en vrai aventurier a décidé de compliquer la journée en oubliant ses bottes !! Le contact avec l’eau des ruisseaux landais étant nécessaire à son bonheur ! Inutile de dire qu’il était quelque peu contrarié.

Rapidement nous nous équipons et nous descendons sur zone. Après le décaissement habituel du terrain, nécessaire pour l’accès aux niveaux fossilifères, les premiers tamis délivrent la faune typique du site. De nombreuses Anadara ainsi que des Chlamys sont découverts. Le site étant riche en dents de poissons (essentiellement de requins), les spécialistes de ces restes sont heureux !

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Ce site présente toutes les classes biologiques (ou presque). L’échantillonnage est donc très éclectique.

Tandis qu’une partie de l’équipe se concentre sur sa fouille, d’autres membres tentent de faire un peu de reconnaissance de terrain et découvrent un bel affleurement constitué quasi totalement d’Ostrea.  La concentration est tellement importante, que comme pour la falaise de Sainte Croix du Mont en Gironde, le niveau ne contient que des huîtres.

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C’est après une petite heure de récolte de ces sympathiques mollusques lamellibranches, que nous repartons vers notre Gironde natale.

Une bien belle journée ! 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 00:01

Ce site mal connu des paléontologues girondins a été la scène d’une nouvelle fouille par l’A.P.B.A., le 6 février 2011. Le but de cette fouille est de prélever un maximum des restes fossiles, afin de tenter de mieux comprendre l’histoire de ce site et des populations qui y ont vécu.

En ce matin plutôt frais, nous sommes quelques courageux à nous retrouver.

Une fois arrivés sur zone, le premier travail qui s’impose est le déblaiement de la coupe, qui s’est effondrée. Chacun se réchauffe en dégageant le site et après une bonne demi-heure de terrassement, le site est fin prêt pour l’exploration. 

Les tamis se remplissent et les premiers fossiles apparaissent. Les petites éponges font leur apparition, accompagnées de nombreux petits oursins. Les ossicules d’astéries ne sont pas en reste. Le soleil se lève et la matinée se termine sous un beau ciel bleu. Notre président décide pour compléter son échantillonage du site de se remplir la cuissarde, on ne peut qu'admirer son professionalisme.

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Le site de Villagrains est exceptionnel à un titre. Il est en fait daté du Crétacé et plus particulièrement du Campanien. Chose remarquable, au cœur de terrains essentiellement Tertiaire. L’explication réside principalement dans un soulèvement du terrain, qui a fait affleurer ce niveau (et celui du Maestrichtien). La coupe ne présente pas vraiment de strates bien disposées, mais plutôt une sorte de terrain remanié et bouleversé.

Midi sonne et c’est l’heure du déjeuner. Le pique-nique est tiré des sacs et les prises de forces débutent. La pause se fait longue, au soleil !!

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Mais nous reprenons cependant nos fouilles avec ardeur, afin de poursuivre notre collecte paléontologique. Pierre-Emmanuel trouve sous ses pieds un bel oursin du type Echinocoris et tombe nez à nez face à une belle couleuvre, alors que Jean-Luc met au jour quelques brachiopodes et oursins réguliers du genre Salenia. Philippe de son côté complète ses trouvailles par de nombreux spécimens d’éponges. Frédéric, quant à lui, découvre au sein de son tamis, un morceau de loge d’ammonites (probablement du genre Baculites) de quelques centimètres de long. La joie se lit sur son visage et prouve que les ammonites sont bien présentes sur ce site ! Tout à son bonheur il décide de se remplir une deuxième fois ses cuissardes, quand on aime on ne compte pas.

Une étude plus précise pourrait nous permettre de réaliser un inventaire paléontologique, certainement très prometteur et  plein de surprises. Mais ça, c’est une autre histoire …

Après cette belle journée passée à fouiller, notre équipe est repartie pour se préparer pour de nouvelles aventures.

A suivre…

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 01:01

Ce samedi matin il fait un froid extrême, quand nous arrivons sur le domaine de Plantat, une heure avant nos invités, afin de nettoyer le site et de vidanger les trous de fouilles. Heureusement Jean-Luc est là, équipé d’une pompe, qui nous permet d’arriver à bout de cette eau, en  45 minutes et à rendre le site opérationnel.

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L’idée de ce week-end d’échanges entre nos deux structures est avant tout, de pouvoir discuter avec nos collègues palois, de nos expériences, de notre vécu et ensemble pouvoir partager une même passion, sur des terrains différents !

A 10h00, nous partons accueillir nos amis palois à l’église de Saint Morillon. Vite arrivé sur site, et après une rapide présentation du terrain, tout ce petit monde se met à fouiller. Les premiers fossiles apparaissent et nos invités découvrent la faune si particulière de Plantat.

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A midi tout le monde part en direction du château, où il a été organisé un apéritif ainsi qu’une visite des chais. La salle de dégustation a été aimablement chauffée par Madame Labarrère, il est inutile de dire que cette attention a été appréciée à sa juste valeur.

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Vers 14h00 et après un pique-nique bien mérité, retour sur site où les fouilles reprennent de plus belle. Nous aidons à la détermination des spécimens trouvés. A 18h00 c’est le départ, mais pas pour nous, car nous nettoyons le site pour accueillir le lendemain le second groupe !

Le dimanche à 10h00 même topo. Nous accueillons nos nouveaux invités. Nous  préparons le site et une rapide présentation est effectuée, pour mieux comprendre l’histoire du gisement de Plantat. Juste après cela, les fouilles repartent de plus belle. Comme la veille, un apéritif est organisé par Madame Labarrère avec une dégustation. A 14h00, tout ce petit monde repart sur le terrain et le falun girondin continue d’être extrait avec vigueur par nos Béarnais de passage.

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17h30, c’est l’heure du départ nous rangeons et nettoyons le site. De belles discussions ont eu lieu et de riches enseignements ont été tirés dans chaque équipe.

Un bien bel échange associatif qu’il faudra réitérer à coup sûr !

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 17:51

Après notre périple médocain, nous avons décidé d’organiser une prospection sur l’autre rive de la Gironde et plus précisément dans la région de Blaye.

Cette région date, comme celle du Médoc, de l’Eocène supérieur et plus particulièrement du Bartonien. Les faunes fossiles sont assez ressemblantes d’un côté et de l’autre de la Gironde. Cependant quelques différences apparaissent, au travers de quelques espèces quasi endémiques.

La journée commence donc par une matinée très venteuse et pluvieuse. La prospection commence sous l’égide de nos deux collègues blayais en titre. Sont présents : Pierre-Emmanuel, Jean-François et Titou, Jean-Luc, Sébastien et Olivier, Frédéric B, Philippe, Frédéric M. En plus de l’équipe, Xavier (un de nos anciens membres) nous rejoint pour la journée.

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Immédiatement l’équipe se déplace vers un tertre planté de vigne à la recherche d’Ostrea bersonensis, belles huîtres à la coquille épaisse, caractéristiques de la région de Berson. Quelques spécimens sont trouvés, accompagnés d’oursins. Notre Président repère dans cette zone, des calcaires à millioles. Quelques morceaux sont collectés.

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Vers 11h00, départ vers une nouvelle zone à la recherche d’Echinolampas stellifera (pour en voir cliquez ICI). Partis dans l’optique d’observer la coupe historique, nous découvrons alors l’existence d’un remblai laissé sur place par des bulldozers. Nous jetons un œil rapide. Ce remblai est pétri d’Echinolampas stellifera. Chacun fait sa moisson inespérée, il faut bien le reconnaître. Jean-Luc trouve un bloc contenant trois magnifiques oursins ! Puis récupération sur la coupe classique, d’un peu de sédiment afin d’étudier son contenu et plus spécialement sa microfaune …

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Nous repartons de cette zone afin de découvrir un site supplémentaire à oursin. Et là, c’est Olivier qui nous ouvre le chemin. Après une traversée épique au travers d’une végétation impénétrable, nous voilà face à l’affleurement, très riche en moules internes de mollusques, de coraux… et de diverses espèces d’oursins. Notre Président met au jour de superbes foraminifères géants, comme Orbitolites complanatus. Pierre de son côté ramène une belle moisson d’oursins et Jean-François accompagné de son fils découvre de nombreux spécimens.

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(moule interne)

Vers 17h30, chacun récupère ses échantillons et son matériel et regagne les voitures. Une bien belle prospection qui nous aura permis de compléter de manière significative celle du Médoc !

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 00:01

La saison veut actuellement que les journées soient plutôt saisissantes de froid. Mais peu importe, cinq courageux fouilleurs de notre équipe se sont levés aux aurores pour aller travailler le Burdigalien landais. Sébastien, Paul, Pierre-Emmanuel et Jean-Luc et Frédéric M. sont donc présents. Après une heure et demie de route nous voilà arrivés sur le site. Nous entamons immédiatement le décaissage, afin de nous créer une « table de travail ».

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Rapidement et vu les efforts déployés, nous atteignons la couche fossilifère et la faune burdigalienne du site commence à être récoltée. Il est intéressant de noter que nous sommes sûrement à faible profondeur dans des eaux relativement agitées, à la lecture des faunes fossiles conservées dans le sédiment. Le sédiment est d’ailleurs un sable assez grossier qui, suivant les endroits, est plutôt bleu-gris ou bien jaune-orangé et contient de nombreux restes fossiles d’invertébrés. A midi, départ vers une autre zone qui, elle, est caractérisé par un milieu franchement côtier, voire même caractéristique d’un bord de plage, car on y retrouve des coquilles roulées, typiques d’une zone particulièrement agitée. L’hydrodynamisme devait en effet être puissant, pour abîmer des coquilles telles que des Melongena, Conus

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Nous rejoignons Jean-Luc qui, en homme averti du terrain et en observant tout autour de lui, a découvert une zone encore différente des deux précédentes, caractérisée par un faciès pauvre en mollusques, mais très riche en corail. Nous fouillons ensemble afin de compléter notre inventaire de ce site. D’énormes blocs coralliens sont extirpés du sédiment sableux et emballés précautionneusement pour le transport. Paul décide en bon scientifique de ramener un échantillon d’eau fraîche ! On ne peut que saluer son côté professionnel et son abnégation au service de la science ! L’eau devant être à peu près à 2°C !

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Puis à 17h00, il est l’heure de revenir, chacun emballe ses trouvailles, ramasse son matériel et direction la maison. Encore 1h30 de route, où nous croisons dans un ciel dégagé, un beau vol de grues. A bientôt pour la prochaine sortie !

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 12:33

En ce matin au temps plutôt incertain, nous sommes pourtant nombreux à aller prospecter dans le Médoc.

Pas moins de huit membres se sont déplacés. Une fois réunis nous partons immédiatement pour notre première destination, à savoir Couquèques. Nous arrivons sur un lieu mythique, connu mondialement pour sa faune fossile d’oursins, datée du Bartonien (Eocène supérieur). Nous arrivons sur un premier site où nous entamons la recherche à vue de petits oursins. La chance nous sourit et de nombreux Sismondia occitana, Echinolampas ovalis, ainsi que des Ostrea bersonensis sont trouvés.

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Puis départ vers une autre zone, où nous entamons la recherche dans des rangs de vigne et là aussi, de nombreux échinides sont ramassés à même le sol. La pluie tombe fort mais ce n’est pas un mal, car elle permet de lessiver le sédiment pour laisser apparaître plus clairement les restes fossiles. 

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A 13h00 c’est le pique-nique. Il est rapidement englouti, afin de repartir vers un autre site plus au sud et là malheureusement, aucun reste fossile n’est retrouvé. Qu’à cela ne tienne nous tentons une autre destination, le long de la Gironde pour y découvrir des niveaux argileux, ainsi qu’un beau paysage.

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Encore une fois, ce site ne laisse pas entrevoir la moindre coquille fossile. Cela ne nous démotive pas pour autant et nous mettons le cap sur un dernier site retrouvé par le biais de recherche dans des ouvrages datés de 1880. Nous arrivons sur zone et là, la chance nous sourit ! nous retrouvons la zone constituée de calcaire de Saint Estèphe, composé de nombreux échinides (Echinolampas, Gitolampas, Echinopsis, Sismondia) de restes de coraux solitaires, de grands foraminifères et de quelques moules internes de bivalves et de gastéropodes. Nous procédons à la récupération de tous les spécimens présents. Une grande quantité de spécimens sont prélevés et devront être nettoyés ultérieurement.

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Une averse de grêle vient perturber cependant notre récolte, mais il en faut beaucoup plus pour nous arrêter. C’est à la nuit tombée que nous reprenons les voitures pour retourner chacun chez soi.

Une bien sympathique prospection qui change des autres et nous fait remonter le temps une fois de plus pour notre plus grand plaisir ! 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 00:01

L’adage populaire veut que l’avenir appartienne à ceux qui se lèvent tôt. Eh bien notre équipe a parfaitement suivi cette prescription en ce 14 novembre.

Départ de Saint Médard d’Eyrans à 7h50 pour être à 9h00 au lieu de rendez-vous. Sont présents, Sébastien et Olivier, Pierre Emmanuel, Jean-Luc, Frédéric M. et surtout notre consultant fossiles et systèmes d’informations, Philippe Rocher qui nous fait le plaisir de se joindre à nous !!!

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A 10h00, arrivée sur site. Nous prenons nos affaires et nous préparons pour une journée a priori pluvieuse et là Frédéric qui trouvait visiblement que les conditions n’étaient pas assez mauvaises se rend compte qu’il a oublié ses bottes… Grand moment de solitude pour lui et d’hilarité générale pour les autres !! Qu’à cela ne tienne, tout le monde part sur le site, les équipes se forment et le décaissage commence.

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Dès les premiers tamis la faune langhienne (Miocène moyen) apparaît. De belles Diodora, des Crassostrea gingensis, un grand nombre d’Anadara fichteli. Philippe profite de sa venue pour nous apporter ses connaissances en nous identifiant dès qu’ils apparaissent tous nos spécimens ! mieux que le Cossmann et Peyrot, moins lourd et taxonomiquement plus complet !

A 13h00, chacun fait une pause bien méritée autour de nos trouvailles matinales. Puis une petite demi-heure après, c’est reparti de plus belle, la pluie nous accompagne, mais ne nous démotive pas. Les fouilles alimentent les tamis, qui livrent eux-mêmes des trésors de spécimens fossiles.

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A 17h00, c’est l’heure du départ, avec un retour sur la Gironde. Chacun rentre avec un échantillon riche en macrofaune du Langhien à nettoyer et identifier !

Une excellente journée avec notre collègue Philippe, trop rare sur le terrain à notre gout !! 

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