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  • : Le blog de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain)
  • : Voici la présentation de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) et de ses activités.
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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 00:09

Le 11 septembre dernier, l’A.P.B.A. a démarré le travail d’inventaire des sites de la région médocaine, dans le cadre de l’Inventaire National du Patrimoine Géologique. Lors de cette journée, trois équipiers du groupe étaient présents : Frédéric B., Philippe et Patrick.

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Notre trinôme est parti à 9h15 de Saint Médard d’Eyrans, pour regagner le Médoc, une heure et demie après ! La journée était préparée par notre Vice-Président, qui pour nous simplifier la tâche avait organisé un parcours logique des sites à visiter.   

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Chacun des participants avait un travail bien défini, dans le but de gagner un maximum de temps lors de notre périple. Frédéric B. avait pour mission de compléter les fiches d’inventaire et de réaliser les prélèvements, tandis que Philippe s’occupait de relever les emplacements précis et Patrick de gérer l’intendance ! 

A l’aide des cartes I.G.N. et géologiques, ainsi que des documents descriptifs du 19ème siècle, nous avons pu retrouver six anciens sites. Tous sont plus ou moins d’intérêt sédimentologique et datent de l’Eocène et de l’Oligocène.  

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Cette première journée sera suivie d’au moins deux autres sorties, afin de faire le tour des 22 sites listés et de remplir notre engagement !   

A suivre donc !   

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 00:01

Ce Dimanche au temps incertain, notre équipe a décidé d’aller fouiller dans le Burdigalien girondin. Nous sommes cinq sur le terrain et pour l’un d’entre nous c’est la première découverte de ce falun si particulier et si riche.

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Une fois sur site et après le travail de décaissage traditionnel, nécessaire pour accéder au niveau intéressant, la couche fossilifère apparaît dans toute sa puissance d’une cinquantaine de centimètres. On peut y observer une richesse en fossiles d’invertébrés marins impressionnante, où domine la Turritella terebralis. D’ailleurs, on parle de falun à Turritelles dans la localité, vu la concentration de ce beau gastéropode ! Ce type de falun est caractéristique d’une thanatocénose qui, plus concrètement signifie que les fossiles présents dans cette couche ont été déplacés après leur mort (et donc avant leur fossilisation) et ne sont pas en place dans le niveau observé, c’est-à-dire « en position de vie ».

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Après quelques coups de marteaux de géologue, les tamis commencent rapidement à se remplir et la faune typique apparaît. De belles Callista, de nombreux Euthriofusus, Paroxystele,  en clair, le Burdigalien marin dans toute sa diversité ! Et oui, parce que nous sommes en plein milieu marin, malgré les apparences !

Pour Patrick (nouveau membre de l’équipe) c’est vraiment l’étonnement et la stupeur face à une telle richesse.  A midi, une pluie fine accompagne notre pique-nique, mais cela ne va pas nous refroidir ! Nous repartons de plus belle et les trouvailles continuent !

Vers 17h00, il est temps de rentrer, nous sommes épuisés, mais la journée a été très intéressante en spécimens prélevés !

Vivement la prochaine sortie !  

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 00:01

En ce dimanche de début juillet, nous sommes quatre à entamer cette prospection. Jean-Luc, Pierre-Emmanuel et les deux Frédéric sont présents.

Une fois arrivés sur zone, un point est fait à l’aide de cartes et de documents, pour bien visualiser les lieux à retrouver. Nous partons vers une première zone décrite par les anciens naturalistes et nous trouvons un affleurement, où de beaux moules internes sont découverts (essentiellement de Turritelles et de Glycyméris).

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Là, les moustiques sont aussi au rendez-vous ! Rapidement nous repartons aux véhicules et tentons d’observer le fossé qui borde la route. Et là, en regardant de plus près, quel étonnement de trouver une dent de requin (Isurus sp.) de belle taille, découverte par notre Président ! Non loin de là, une magnifique dent de Notorhyncus primigenius est ramassée par notre Vice-Président ! De nombreux morceaux de Pecten sont présents. Une petite récolte est réalisée. Les morceaux sont assez facilement assimilables à Gigantopecten gallicus (Pour en voir cliquez ICI).

Nous partons à nouveau pour une autre zone, qui va nous faire remonter tout le cours d’eau de la Jalle. Après un quart d’heure de marche, nous trouvons un affleurement où les Operculina complanata (superbes foraminifères géants, pour en voir cliquez ICI) forment par endroit la roche elle-même. Le nombre incalculable de ces organismes est impressionnant ! 

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Cette découverte nous a donné faim et nous prenons un bon casse-croûte, avant de repartir vers une nouvelle zone … au confluent de deux ruisseaux, mais à part de la molasse (roche régionale de très mauvaise tenue), rien n’apparaît clairement.

Enfin, une dernière zone nous offre la possibilité d’observer encore en grande quantité, des Operculina complanata.  Il est à noter que ces animaux unicellulaires vivent par milliers, dans des eaux peu profondes, mais surtout chaudes, de type subtropicales.

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La fin de cette prospection avance et c’est heureux que nous réalisons tous ensemble un petit bilan plutôt très positif, qui nous a permis de re-découvrir des sites essentiellement datés du Burdigalien, dans lesquels sont présents de nombreux taxons.

Nous voilà comblés et prêts pour une nouvelle prospection …

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 00:01

En ce dimanche chaud, nous partons à la recherche d’oursins du Médoc.  Dès 9H30 nous voilà sur site pour débuter le décaissage du sédiment, afin d’atteindre le niveau à échinide. A cause de la sécheresse, le niveau de l’eau du ruisseau est particulièrement bas. Il découvre même une couche de moules internes de mollusques dans toute sa puissance.

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Nous arrivons enfin sur le niveau à Echinolampas richardi, mais aucun oursin n’apparaît. A  la place nous trouvons quelques Pecten et Jean-Luc découvre une espèce de Cardium plutôt rare.

Il faut attendre 14h00,  pour que le premier oursin soit trouvé par Jean-Luc.  Frédéric de son côté en découvre un juste après ! Il faut dire que ces Echinolampas ne sont pas non plus très communs dans les niveaux burdigaliens de Gironde. Ils caractérisent cependant bien l’étage Burdigalien et un milieu plutôt peu profond, sous climat subtropical.  D’ailleurs, ils sont accompagnés d’une multitude d’Operculina complanata, qui sont parfois collés sur leurs tests.

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Vers 15h00,  nous décidons de prospecter tout le cours d’eau, afin d’y observer (nous l’espérons) de nombreuses couches contenant des moules internes de Glycymeris. Mais nous ne trouvons rien de bien intéressant.

A 16h00, nous décidons de rentrer à la maison, avant que les orages arrivent sur nous, mais aussi pour nettoyer nos trouvailles de la journée. 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 00:01

En ce beau matin nous sommes trois courageux à nous être levés tôt pour aller fouiller le Burdigalien landais.

Après environ 2h00 de route sans encombre, nous arrivons sur zone. Ce site se caractérise par un falun sableux extrêmement compact d’un beau bleu foncé. Comme à l’accoutumée, nous entamons la phase de décaissage. Nous dégageons le travertin qui se situe sur le falun non sans quelques gouttes de sueur, puis place au sédiment bleu à proprement dit. Nous avons environ un mètre encore à enlever avant d’atteindre le niveau intéressant.

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Après ce travail de forçat, nous arrivons enfin à la couche. Les fossiles présents sont caractéristiques d’un milieu peu profond et agité. De nombreux coraux roulés et donc usés, ainsi que des morceaux de bois sont présents. Mais l’une des espèces les plus caractéristiques de la zone est la Scutelle ! cet oursin plat est présent dans cette zone.

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Au bout d’une demi-heure, la première fait son apparition, puis Sébastien tombe sur un petit groupe. Malheureusement, ces Scutelles (comme beaucoup d’echinides plats) sont d’une extrême fragilité.  Il est impossible de les sortir tel quel du sédiment. Nous devons faire des « blocs » pour les ramener ensuite à la maison. Avec ses quatre Scutelles côte à côte, Sébastien se voit dans l’obligation de faire un seul et même bloc particulièrement volumineux et surtout terriblement lourd ! Le retour sera particulièrement éprouvant pour son dos !

De son côté Michel trouve de jolies porcelaines et un petit strombe. Frédéric n’est pas en reste non plus et tombe sur sa première Scutelle aussi.

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Après la traditionnelle pause casse-croute, nous reprenons la fouille, les organismes fatiguent, mais deux autres bloc sont dégagés, dommage pour le poids ! Vers 16h00, nous entamons notre retour, qui se fait non sans mal, car il ne faut rien casser et préserver de toute mauvaise vibration nos gros blocs de sédiments.

Arrivés enfin aux véhicules, une petite pause avec un petit café offert par Sébastien sont plus que bienvenus !

C’est après cela, le retour à la maison où de nombreuses heures de travail nous attendent pour  finir de préparer nos fossiles !

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 00:05

Cette nouvelle sortie associative est une expérience inédite pour nous tous, car c’est la première fois que l’A.P.B.A. part en week-end dans un lieu inconnu , afin d’y découvrir les particularités géologiques.

Nous sommes donc en nombre au départ de cette sortie, avec quinze membres et notre consultant fossiles et systèmes d’informations, Philippe ROCHER. 

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A 8 heures cap sur le nord ouest de la France ! direction la Touraine !

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Après deux bonnes heures de route, nous faisons une pause sur une aire de repos, où Philippe Rocher, Frédéric, Flore, Vincent et Sophie nous retrouvent ! Après un bon café et des viennoiseries, nous sommes fin prêts pour la dernière partie du trajet ! nous arrivons à 12h15 à notre point de rendez-vous, où notre hôte et guide pour ce périple, Jean-Claude GAGNAISON, nous accueille. Jean-Claude et notre Président sont heureux de se retrouver en échangeant quelques bons souvenirs !

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Après un bon pique-nique près d’un étang fort agréable, cap sur une ancienne carrière de falun, appelée « falunière » dans la région, où nous découvrons une belle faune de coquilles de l’Helvétien (très probablement du Langhien). L’extraction est étonnante pour nous, car nous travaillons au râteau et au tamis à grosses mailles pour récupérer les restes fossiles. De nombreuses Trivia sont extraites, des Pectinidae, des Bolma … bref, une faune de mollusques très riche. Sont également présents des bryozoaires et quelques éponges issues (pour ces dernières) des niveaux sous-jacents remaniés.

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Les paléontologues locaux qualifient ce faciès de « faciès Pontilévien », c’est-à-dire une formation de sables fins à grossiers, pétris de restes de coquilles de fossiles généralement roulés et s’étant déposés à très faible profondeur.

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A 17h00,  départ du site, pour regagner notre hôtel et prendre possession des chambres, afin de se rafraîchir un peu et de se changer pour la soirée organisée par Jean-Claude.

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La soirée débute donc par la réception chez Patricia (amie de Jean-Claude) où nous nous retrouvons tous. Jean-Claude prononce un petit mot d’accueil, avant de passer la parole à notre Président, qui remercie chaleureusement Jean-Claude pour l’organisation de cette première journée et les surprises qui nous attendent pour le lendemain. Les discours se clôturent par la remise d’un panier garni de bons produits du Sud-Ouest, avant de partager le verre de l’amitié !

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Nous découvrons le Vouvray, ainsi que les rillons, spécialités de charcuterie locale. Vers 21h30, direction le restaurant « la pataterie » où la spécialité réside dans l’originalité des plats axés autour de la pomme de terre.

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Après le repas, les plus courageux décident d’aller visiter Tours la nuit ! La ville a une magnifique architecture et est particulièrement vivante.

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Vers 1h30 du matin, retour à l’hôtel, car il est temps de récupérer les forces dépensées dans la journée. Le lever est programmé à 7h30 et le départ à 8h15.

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Jean-Claude nous amène en ce début de journée, au musée du Savignéen, dont il est le Conservateur. Les collections sont magnifiques et particulièrement riches en restes de vertébrés notamment. Nous profitons des enseignements de Jean-Claude qui s’avère être un guide hors pair, pour bien comprendre ce qui s’est passé dans la région, il y a quelque 15 millions d’années.

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A 11h30, fin de la visite. Nous partons pour visiter la carrière musée de Channay-sur-Lathan, pour y découvrir le faciès Pontilévien et plus particulièrement la couche gréso-sableuse à Arca, surmontant le faciès Savignéen. Ce niveau caractérise un dépôt de rivage en période de régression.

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Après cette visite très pédagogique, nous repartons vers une nouvelle carrière en activité, riche en Scutella producta, Pecten ligerianus, dents, et Ostrea !  Nous entamons la recherche sur les tas et découvrons assez peu de Scutelles et de Pecten ligerianus,

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mais de nombreux Chlamys, Ostrea, et autres bryozoaires sont extraits. Une nouvelle pause déjeuner se fait sur le site, afin de pouvoir poursuivre avec vigueur nos recherches. Après ce pique-nique, les fouilles reprennent et les mises au jour se font abondantes !

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Les dents de requins sont très présentes. Vers 15h00, nous prenons la direction d’une autre carrière, où nous attend un faciès Savignéen très riche. Cette carrière appelée communément « Carrière de Roumy » se situe à Meigné-le-Vicomte, sur le département juste à côté. Les premières observations nous offrent la possibilité de récolter le grand Pecten ligerianus, ainsi qu’une faune d’échinides réguliers et irréguliers (Arbacina monilis,  Phymapatagus britanus et un Echinanthus lecointrae).

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Chacun tente de récupérer du sédiment, afin de l’étudier à la maison et y faire un inventaire le plus complet possible des différents restes recueillis.  Mais, il est déjà 17h00,  l’heure du retour qui sonne pour nous, Bordelais ! Le matériel est ramassé, les fossiles découverts protégés pour le transport et les participants heureux d’avoir pu découvrir ce beau patrimoine naturel géologique. Sur la route du retour, Jean-Claude nous montre l’une des merveilles de la région, le château d’Anne de Bretagne où nous nous disons tous au revoir, avant de reprendre la route à destination de Bordeaux !

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Nous tenons tous à remercier Jean-Claude GAGNAISON très sincèrement et amicalement, pour son organisation, sa gentillesse et l’ensemble des informations qu’il nous a transmises !

Merci encore au nom de l’A.P.B.A. et à bientôt pour une découverte, cette fois-ci des faluns du bordelais !!

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 00:01

Ce matin,  nous sommes quatre pour essayer de retrouver des niveaux dans le sud de notre beau département. Nous nous retrouvons sur notre point de rendez-vous, sur le parking de la Maison des Associations de Saint Médard d’Eyrans et rapidement nous partons en direction du premier site.

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Après une bonne heure de recherche dans les fourrés, et dans un pré en jachère, l’équipe découvre quelques coquilles fossiles gisant sur le sol.

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Jean-Luc entame un trou de sondage et tombe sur une couche très riche à Polymesoda brongniarti ! C’est un bon début ! Nous persévérons et entrons dans un bois inextricable, au sol terriblement sec ! La sécheresse se fait sentir. Après une bonne heure d’effort, nous découvrons une couche fossilifère contenant des fragments de Perna aquitanica et quelques Anodontia sp.. Et un niveau de plus retrouvé !

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La pause se fait vers 14h00, afin de retrouver des forces et poursuivre notre périple.

Nous repartons rapidement pour continuer notre exploration de la région, après une étude méthodique de nos documents. Arrivé sur site, quel ne fut pas notre étonnement de trouver affleurant dans un pré, un niveau lacustre, riche en planorbes, limnées et hélix. Il nous suffit de nous baisser pour les ramasser à même le sol. Par curiosité, Frédéric B. décide de casser un bloc de calcaire lacustre qu’il vient d’extraire. A cela rien d’étonnant à première vue, puisque les planorbes, limnées pullulent, mais une fine couche au sommet de ce bloc, attire son attention…

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Ce sont apparemment des Stromatolithes !!, dépôt d’algues bleues, très rare ! C’est sans nul doute la découverte de la journée ! Nous échantillonnons largement.

Mais il est l’heure de repartir, car il est déjà 17h30. Sur le chemin du retour, nous repérons une montagne de terre, résultat de travaux, qui nous paraît suspect. La couleur claire de ce sédiment nous intrigue ! Bien nous en a pris, car nous découvrons un niveau lagunaire assez riche en coquille de potamides et autres cérithes. Encore une découverte inattendue !

Cette journée fut particulièrement productive en découverte d’anciens sites ! L’objectif fixé de nos prospections est totalement atteint en cette journée active ! Et nous permet de cartographier de nouveaux gisements intéressants pour la science.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 13:20

Cette nouvelle réception est un peu particulière pour nous, car elle se déroule sur deux demi- journées étalées sur deux jours.

Les préparatifs ont lieu le Jeudi matin sur le site de fouilles et sur le lieu de notre exposition. C’est après 2h00 de temps passé, que tout est fin prêt pour accueillir la première classe de première S.

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Nos invités sont très ponctuels et nous commençons la visite en divisant en deux le groupe présent, avec un groupe pour découvrir l’exposition et la partie théorique et l’autre sur le site pour mesurer le travail du paléontologue.

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La partie pratique est gérée comme à l’accoutumée par Frédéric B. et Frédéric M, tandis que Philippe, Pierre-Emmanuel et Patrick gèrent l’aspect terrain. D’ailleurs, les découvertes ne se font pas attendre, de nombreux Melongena lainei sont extraits, ainsi qu’un fragment de Murex ! Nos paléontologues en herbe ont vraiment la main chanceuse.

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Après une heure, voilà le moment de la rotation, l’équipe des fouilles part à l’exposition et réciproquement. Un questionnaire est distribué à chaque élève, afin de mesurer les connaissances acquises lors de cette animation. Le deuxième groupe n’est pas en reste en extrayant notamment un magnifique Terebralia !

Vers 16h30 tout le monde repart, de notre côté, nous remettons rapidement le site en état, afin de recevoir la seconde classe pour le lendemain matin.

En ce vendredi, notre équipe est prête à faire subir le même traitement à l’autre groupe ! Dès leur arrivée, rebelote ! Et à midi tout cela est terminé, il ne nous reste plus qu’à ranger notre exposition.

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L’A.P.B.A. remercie vivement les enseignants pour leur confiance et les élèves pour leur dynamique participation.

Et à l’année prochaine !

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 19:55

En ce dimanche matin, nous mettons le cap sur la Charente sur l’invitation de l’association Fossiles et Minéraux des Deux Charentes. Nous arrivons nombreux au lieu de rendez vous, à Barbezieux, avec pas moins de six de nos membres ! Philippe, Jean-Luc, Frédéric B, Pierre-Emmanuel, Flore et Frédéric M. Le Président de la F.M.2.C., Joël DROCHON, nous accueille et nous partons vers la zone de fouille commune à nos deux structures, pour cette journée d’échanges.

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Après un périple de vingt minutes dans la campagne charentaise, Joël s’arrête le long d’une route ombragée, pour nous faire observer un mur bâti avec du calcaire et des morceaux de grès ferrugineux.Nous échantillonnons en prélevant des morceaux tombés au sol. Puis, nous reprenons la route et vingt nouvelles minutes plus tard, nous arrivons sur la carrière de Combiers, dont les dépôts sont datés du Campanien.

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La recherche de fossiles commence, sous la houlette de Joël et de deux de ses membres, Jean-Paul et Gilles ! qui nous fournissent des explications très pertinentes sur ce site.

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Nous nous divisons en deux groupes afin d’explorer complètement cette gigantesque carrière. Un premier groupe se charge d’explorer une pente de couleur orange. Une magnifique « boule » corallienne est découverte par Pierre, tandis que Flore de son côté trouve une belle hippurite complètement vidée de son sédiment.

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L’autre équipe explore des pentes marno-calcaires de couleur blanche, où de nombreux brachiopodes, bivalves (Ostrea, Lima, etc…) ainsi que des Pleurotomaires sont découverts. Frédéric M de son coté trouve un joli fragment de Nautile.

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Le soleil chauffe les organismes, et vers 14h00, nous décidons de faire notre pause bien méritée, celle du déjeuner ! Après les discours des deux présidents, notre Président offre à Joël DROCHON un magnum de vin rouge de Bordeaux en reconnaissance de notre amitié. Notre Vice-Président offre lui à son tour, le champagne en l’honneur de notre Président dont c’était l’anniversaire la veille ! Joël nous offre des cornuelles, spécialité pâtissière de Villebois-la- Valette, spécialité fort sympathique !

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Après ces agapes, nous repartons sur le site et Frédéric B trouve un beau nautile et Gilles de son côté découvre de belles dents de requins. Il trouve par ailleurs un énorme bout d’ammonite (environ 15kg) qu’il offre à qui la veut. En partant Joël nous remet un échantillon des fossiles les plus caractéristiques des terrains charentais.

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Jean-Paul de son côté nous donne aussi ses trouvailles, cette générosité nous touche énormément et nous repartons vers 18h00, sur notre terre girondine, en pensant à la prochaine venue de nos collègues charentais, sur nos terrains du bordelais !

A bientôt et merci encore à la F.M.2.C. pour son accueil et son organisation sans faille !

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 00:57


 

«Changer d'herbage réjouit les veaux» dit le proverbe.

Aussi en ce dimanche 3 avril 2011, gris et pluvieux, c'est dans des terrains Mésozoïques que l'A.P.B.A. a décidé d'exercer sa curiosité, loin de ses habituels faluns d'Aquitaine. Un rendez-vous matinal à Barbezieux permet à chacun de rejoindre le groupe et d'optimiser le  covoiturage. Il y a là Paul, Jean-François et Clément, Pierre-Emmanuel, Olivier et Sébastien, Jean-Luc et Philippe.  Sitôt rassemblés nous prenons la route des terres Jurassiques, aux confins des Deux-Sèvres et de la Charente, où nous sommes opérationnels vers 10h30 sur le site d'une ancienne carrière.

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L'ancien front de taille de la carrière, haut d'une quinzaine de mètres est instable et ne permet pas d'opérer des prélèvements en toute sécurité. Heureusement, un large secteur, avant l'arrêt de l'exploitation, a été dégagé et laisse apparaître le toit des couches fossilifères, permettant d'y accéder facilement et sans risques. C'est là que nous opèrerons toute la journée.

La météo, pluvieuse et ventée jusque-là se montre alors plus clémente, et c'est sous un couvert nuageux, mais au sec que nous démarrons nos activités.

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Bientôt l'atmosphère retentit du rythme des massettes sur les burins, une frénésie de découvertes nous anime et le courage ne manque pas, motivés par les trouvailles faites.

 Le terrain est constitué par des bancs de calcaire jaune-beige, fin et dur, d'une vingtaine de centimètres d'épaisseur, riche en vestiges fossiles, séparés entre eux par des zones de formations plus argileuses d'épaisseur variable. La masse et la barre à mine sont nécessaires pour disjoindre en gros blocs et fragmenter le banc de calcaire dur, tandis que les burins, maniés avec précaution, permettent d'isoler les fragments les plus riches, mais... attention à la casse : l'expérience nous apprend rapidement ce qu'il ne faut pas faire et nous mettons de côté les blocs les plus intéressants pour un dégagement de précision une fois rentrés à la maison !!

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Nous sommes ici en présence d'un calcaire marin constitué d'une abondante faune, formé à la fin du Jurassique moyen (Dogger), plus précisément dans l'étage Callovien, (–160 Ma environ) décrit en 1849 par d'Orbigny, et tirant son nom du site britannique de Kellaways. 

Une spectaculaire et riche faune d'Ammonites (Perisphinctides, Rhemania, …) est accompagnée de nombreux brachiopodes et autres vestiges de mollusques (rostres de Bélemnites, bivalves,...) 

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Mais la journée passe vite avec l'excitation des découvertes et nous devons bientôt songer au retour vers 17h00, pour une longue rentrée vers la métropole girondine.

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 Un peu fourbus par le maniement de la masse et de la barre à mine, mais heureux des trouvailles que nous ramenons, nous sommes tous prêts à renouveler ce type de sortie intéressante et conviviale.

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