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  • : Le blog de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain)
  • : Voici la présentation de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) et de ses activités.
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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 00:04

Nos lecteurs quotidiens doivent se demander pourquoi autant de sorties sur l’étage Serravallien de Gironde ces derniers temps ? Tout simplement parce qu’en cette saison hivernale, les sites datés du Serravallien que nous étudions sont beaucoup plus faciles d’accès, du fait de la disparition d’une partie de la végétation ! Ce qui nous permet de mieux en appréhender l’étendue. En outre l’humidité ambiante, même si elle est désagréable pour les organismes, ramollit naturellement le sous-sol et facilite grandement le travail du paléontologue.

A l’instar de toutes les activités nature, nous choisissons nos lieux de fouilles en fonction des saisons, des périodes de chasse et bien entendu de la météo !

Donc, en ce jour un peu humide nous sommes trois, deux anciens, Pierre-Emmanuel et notre Vice-Président et une nouvelle arrivée dans l’équipe, Geetha, pour qui c’est la première véritable sortie associative !

FOUILLES-A-MARTIGNAS-MARS-2012-014.jpg

Rapidement arrivés sur zone nous attaquons le décaissage traditionnel, afin de montrer à Geetha la démarche naturelle du Paléontologue.  Nous lui faisons tamiser toutes les couches identifiables afin qu’elle découvre la faune si particulière de ce site.

Puis Frédéric lui apprend à repérer l’espèce emblématique du site ! Malheureusement la chance n’est pas avec elle et c’est notre Vice-Président qui sort un bel oursin plat !

De son côté, Pierre-Emmanuel prépare une table conséquente pour avoir une belle journée de fouilles !

La journée continue au rythme régulier des tamis et des coups de marteau de géologue ! en découvrant toujours plus de vestiges d’animaux fossilisés, de temps révolus …..

Nous repartons satisfaits de cette séance dynamique et pour Geetha de belles courbatures en plus !  

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 00:03

Stratotype Hettangien

Collection Patrimoine Géologique

Micheline Hanzo, coordinatrice

Editions Muséum National d’Histoire Naturelle, Biotope

317 pages – 35,90 € - Septembre 2012

 

Stratotype-Hettangien.jpg

Et oui, il est enfin arrivé ! le Stratotype Hettangien est paru en septembre 2012, mais n’a été disponible que tardivement.

Après le Lutétien paru en 2009 et l’Albien en 2010, il est le troisième ouvrage sur les stratotypes français. Et il n’est pas des moindres, car avec 317 pages bien ficelées, ce livre nous permet de découvrir probablement l’un des stratotypes les moins connus de tous. Et pourtant, il représente le premier étage du système Jurassique et matérialise un espace de temps de 3,1 millions d’années !

Comme les deux précédents ouvrages de la collection dirigée par Patrick De Wever du Muséum National d’Histoire Naturelle, celui-ci est présenté en suivant toujours le même plan d’organisation, afin de permettre aux lecteurs de s’y retrouver facilement.

C’est comme cela que le lecteur débutera son périple dans l’Hettangien, par son histoire et ses origines lorraines, en passant par la présentation du site de référence, qui est le stratotype historique, avec sa flore et sa faune fossiles caractéristiques, en poursuivant par la visite des autres affleurements du même âge, mais dans d’autres régions, qui sont les témoins eux-aussi de l’histoire de la Terre, pour aboutir sur l’aspect des relations étroites entre l’homme et de la pierre hettangienne et sur le patrimoine géologique, que constitue cet étage de l’ère secondaire.

Cet ouvrage offre la possibilité d’effectuer une belle balade dans les temps géologiques, à l’époque de l’Hettangien, stratotype surprenant et riche d’enseignements.

 A découvrir et à lire sans attendre !

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 00:01

Chaque trimestre l'A.P.B.A. publie un bulletin d'informations récapitulant l'ensemble de ses activités, ainsi que des articles scientifiques sur les sciences de la Terre. Nous vous proposons un abonnement de huit euros par an pour quatre numéros, plus les numéros spéciaux, pour recevoir nos bulletins directement chez vous.

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Au sommaire de ce numéro : 

- Le Château Plantat : Une séquence de dépôt rapide au cours de l'Aquitanien : étude de l'ostracaufaune

- Un papi(ll)on au pays des fossiles

- L'A.P.B.A. en photos


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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 00:05

Cette journée a été l’occasion pour nous d’aller découvrir les affleurements historiques de calcaires à astéries, qui ont permis, pour la plupart, la construction de la ville de Bordeaux, ainsi que des villes et villages environnants.

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Notre première étape nous mène sur les hauts de Floirac-La Souys. Ce premier arrêt nous offre un affleurement long de plusieurs dizaines de mètres, qui nous permet de découvrir l’histoire si particulière de l’Aquitaine au Rupélien (– 30 millions d’années). Sur cette coupe, les premiers ossicules (osselets) d’étoiles de mer apparaissent, ainsi que des Scutelles (oursins plats) qui sortent de ce calcaire d’assez mauvaise qualité. Observations faites, nous repartons vers l’étape suivante, le parc de l’Hermitage à Lormont, ancienne carrière réhabilitée, qui nous permet d’observer ce même calcaire à astéries, ainsi qu’un affleurement daté de l’Oligocène, mais nettement plus marneux. Des microfossiles (foraminifères sont observables à l’œil nu, tant leur nombre est important).

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Après ces constatations, cap de l’autre côté de l’eau ! (c’est-à-dire sur la rive droite de la Garonne) où nous arrivons sur la commune de Cubzac-les-Ponts, face à un superbe affleurement situé à côté de la Dordogne. Là, de magnifiques stratifications se dressent devant nous. Nous profitons de ce cadre géologique unique pour prendre notre déjeuner, en plein soleil !

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Le repas rapidement avalé, direction les environs de Marcamps, Saint-Laurent d’Arce et Bourg-sur- Gironde pour découvrir les célèbres carrières locales. Après une recherche compliquée, nous finissons par trouver ces carrières oubliées. Difficile d’imaginer que les murs de notre belle ville de Bordeaux ne sont en réalité qu’un ancien fond marin corallien ! Nous nous empressons de réaliser des prélèvements, afin de garder une trace de notre passage en ces lieux. A vous maintenant de regarder les pierres qui constituent les façades de Bordeaux et de rechercher un petit ossicule d’astérie, un corail ou même le vestige d’un coquillage ! L’océan est peut-être plus proche de vous que vous ne le pensez !

Pour terminer notre périple, nous mettons le cap sur la Rocq-de-Thau, afin d’observer un modèle du genre en matière de stratification oblique. Un bel exemple pour la géologie régionale.

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Ce n’est que tard dans l’après-midi que nous nous quittons en direction de nos domiciles respectifs !

Une belle journée passée, au cœur de l’histoire rupélienne de l’Aquitaine ! 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 00:01

En cette première fouille hivernale, il fallait être courageux pour aller se frotter au falun girondin ! Le temps glacé et pluvieux avait de quoi en décourager plus d’un. Mais quatre de nos vaillants fouilleurs étaient sur le terrain !

Xavier, Bérengère, Jean-Luc et Frédéric étaient  de la partie.

Dès 9h30, notre équipe était sur le terrain. La zone de fouilles se situe sur la rive d’un puissant ruisseau, dont l’accès est rendu particulièrement compliqué par le gonflement des eaux survenu ces derniers jours.

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Mais qu’à cela ne tienne, malgré le risque de bain forcé imminent, nous entamons la fouille. Jean-Luc et Frédéric entament le décaissage et préparent une plateforme opérationnelle pour permettre à tous les présents de profiter du terrain.

Après avoir fait descendre Bérengère sur la plateforme, Jean-Luc découvre des fragments de Scutelles. Bérengère entame une fouille méthodique et après un décaissage minutieux, une Scutelle en parfait état apparaît. Frédéric explique la technique de degagement et Bérengère réussit parfaitement son extraction.

P1030640.JPG

La pluie redouble d’intensité, mais nous continuons. Rapidement chacun finit par trouver ces fameuses Scutelles, ainsi que de nombreux moules de mollusques.

Ce n’est que vers 15h00 que nous arrêtons la fouille ! Chacun heureux de sa récolte !

Comme quoi, une belle journée de fouilles n’est pas forcément conditionnée par un beau temps !!!

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 00:01

L'A.P.B.A. vous souhaite une excellente année 2013

Logo APBA gd

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 00:01

Afin de clore définitivement les festivités liées à notre anniversaire ! Nous publions notre bulletin spécial ! 

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Ce bulletin contient des articles de tous les partenaires ayant participé à cette belle manifestation ! 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 00:01

Joyeux Noël et excellentes fêtes de fin d'année à tous ! 

NAUTILE CALCAIRE OOLITHIQUE

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 11:34

Les chantiers de construction, qu'ils soient de grande envergure ou limités à une simple réfaction de chaussée mettent bien souvent au jour des affleurements fossilifères importants.

L'histoire proche notament à travers la construction du quartier Mériadeck dont le sous-sol regorgeait de fossiles Burdigaliens nous l'a prouvé, le quartier de Magonty à Pessac pourrait être, lui aussi, un autre exemple ! 

Afin de ne pas laisser disparaitre complètement ses temoins du passé l’A.P.B.A. a officialisé, le 3 octobre 2012, une collaboration avec le Groupe LISEA – COSEA, filiales du Groupe VINCI CONSTRUCTION.

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Cette démarche s’inscrit dans le cadre du grand projet de Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux.

La première étape de ce partenariat inédit a permis à Monsieur Hervé TRICOT, Président de LISEA SAS et Monsieur Frédéric BORDESSOULE, Président de l’A.P.B.A. de signer le premier protocole d’accord de l’histoire des associations paléontologiques d’Aquitaine.

La seconde étape, qui s’est déroulée le 11 octobre dernier, a été l’occasion pour la délégation de l’A.P.B.A. de rencontrer les principaux acteurs du Groupe LISEA à Poitiers et de suivre une formation sécurité terrain. A l’issue de cette séance, les membres de l’A.P.B.A. participants ont reçu l’agrément d’intervention sur les chantiers en tant que paléontologues.

Logo APBA gd

L’objectif ultime de l’A.P.B.A. est donc de pouvoir suivre l’avancée du chantier de la LGV Tours – Bordeaux et de mesurer les éventuelles ressources fossilifères sur le parcours, afin de mettre en place une veille scientifique, pour espérer découvrir de nouvelles espèces de fossiles et par ce biais apprendre un peu plus sur l’histoire de notre planète.

Les premières interventions devraient être programmées dès le mois de décembre 2012, sur le sud du département de la Charente. Suivront ensuite, les observations in situ, les prélèvements et les analyses sur le nord du département de la Gironde, dès 2013.

D’ici là, l’A.P.B.A. reste à votre disposition, pour vous communiquer toutes les informations utiles relatives à l’évolution des travaux au plan scientifique.  En espérant que cet ensemble monumental hors normes permette de belles découvertes paléontologiques. 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 00:24
Un jour, lors de fouilles dans une couche datée du Serravallien, typiquement marin, caractérisée par l'abondance de restes d'ossements de mammifères eux-aussi, marins, comme Balenoptera sp., je me trouvais dans une situation que j'adore,  c'est-à- dire devant un fragment d'os encore en place dans la couche, miraculeusement épargné par mon burin et reconnaissable par sa couleur brune, presque noire.
Les os sont mes fossiles préférés, je les aime tellement, que je collectionne aussi les actuels, afin de faire des comparaisons, à la méthode des naturalistes du 18ème siècle.
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Mais revenons à ma trouvaille : depuis le temps que je manipule les restes osseux, j'arrive à visualiser la forme général qu'ils ont avec un simple fragment. Seulement, dans le cas présent, j'étais collé ! ni une ni deux, j'ai enlevé le bloc du sédiment pour le nettoyer à la maison.
Au fur et à mesure du dégagement, la forme m' apparaissait de plus en plus évidente : je n'était pas en présence d'un os de cétacé, mais bien d'un animal quadrupède, dont j'avais sous les yeux une partie de son bassin, qui mesure environ 24 cm de long.  
Si quelqu'un a une petite idée de l'animal auquel ce morceau de bassin peut appartenir, je suis preneur, car c'est la première fois qu'un tel reste fossile est prélevé dans ce niveau Serravallien.
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