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  • : Le blog de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain)
  • : Voici la présentation de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) et de ses activités.
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 00:10

Chione ambigua : Saint Martin d’Oney (Landes) Miocène inférieur (L = 50 mm)

 

Ce beau bivalve possède une coquille ornementée de sculptures radiales et concentriques. Son habitat se situe plutôt sur les fonds marins sédimentaires. Il existe 500 espèces vivantes actuellement.


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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 13:14

C’est par cette belle journée relativement ensoleillée, qu’une partie de notre vaillante équipe s’est rendue sur le domaine de Plantat, pour y effectuer de nouveaux prélèvements sédimentaires, afin de mieux comprendre la formation de ce terrain et la succession (pas toujours logique) des différents niveaux.

Etaient présents : Frédéric B., Sébastien B., Xavier, Philippe, Hélène, Jean-Luc et deux invités de marque, Pierre CARBONEL, chercheur au C.N.R.S. EPOC et spécialiste des Ostracodes et Laurent LONDEIX, Maître de conférence à l’Université de Bordeaux 1 et spécialiste des Dinoflagellés (algues marines microscopiques).

 

Le rendez-vous est fixé à 14h30 au Château Plantat. Tous les participants arrivent motivés pour scruter à la loupe, ce terrain qui a fourni tant d’informations paléontologiques depuis le début de notre investigation en avril 2000. Il est décidé par Frédéric B., de débuter notre observation par le quadrillage des vignes qui se situent derrière le Château. En ligne, l’équipe avance et repère d’ores et déjà des restes de coquilles en surface.


Le ramassage se fait rapidement, car l’objectif est d’ouvrir un sondage entre deux rangs de vignes. Frédéric B. commence à creuser et atteint au bout de quelques minutes et à cinquante centimètres de profondeur, un niveau fossilifère riche en débris de coquilles cassées.


 A première vue, il pourrait s’agir du résultat d’un niveau marin côtier assez agité. Des prélèvements sont réalisés, afin d’étudier plus en détail ce falun, mais aussi les Ostracodes de ce niveau très supérieur (par rapport à notre zone de fouilles initiale) et les Dinoflagellés, qui pourront nous apporter des renseignements précieux sur la température, la profondeur, la salinité.

 


Une fois rebouchée notre excavation, nous poursuivons notre chemin vers le sud de la propriété, pour passer près du lac de rétention des eaux, fameux lac où fut découvert Rytiodus capgrandi, en 1861 !! On observe d’ailleurs que dans cette zone le terrain est déformé par l’érosion et les travaux de terrassements de l’époque. Cependant, nous arrivons à trouver des morceaux de calcaires lacustres, ainsi que des calcaires lagunaires à Potamides. Des échantillons sont prélevés. Notre périple nous mène (sur les conseils du gendre de Madame LABARRERE, propriétaire du Château) au bout du domaine, pour y découvrir (suite à la dernière tempête du mois de janvier 2009) des pins abattus par les vents, où, au niveau des racines, apparaît un sédiment clair, assez argileux, contenant de très nombreuses coquilles d’huîtres mélangées à des restes plus sporadiques de Porcelaines. Là aussi, nous réalisons des prélèvements pour regarder cela de plus près ultérieurement. L’après-midi avance et nous décidons de montrer notre site de fouilles à Laurent LONDEIX, qui ne le connaît pas.


Surprise pour lui, de voir notre chantier aussi bien organisé et surtout les restes fossiles présents. La conservation est exceptionnelle. Quelques coquilles qui traînent sur le sol sont d’ailleurs collectées.


De nombreuses questions se posent et chacun essaie d’y répondre. La journée se termine sur cette belle virée naturelle. Les participants n’attendent plus maintenant que les résultats de Pierre CARBONEL sur les Ostracodes, afin de savoir si le niveau derrière le Château est la suite logique de notre série marine inférieure et sur les Dinoflagellés, pour bien comprendre les conditions marines de l’époque.

L’A.P.B.A. remercie les deux intervenants universitaires, pour leur aide et leur collaboration à notre étude.

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 00:01

Barbatia subhelbingi : Saint Martin d’Oney (Landes) Miocène inférieur (L = 69 mm).

 

Ce genre de la famille des Arcidae possède une coquille de taille assez variable. Quelques espèces (lorsqu’elles sont juvéniles) sont fixées par un byssus aux rochers et aux Coraux. Barbatia est présent dans la zone tidale et sub-littorale peu profonde.

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 14:30
Dans le cadre de l'Année Charles Darwin, l'A.P.B.A. organise une grande manifestation paléontologique à Bègles, au BT 20 - Terres Neuves - afin de mettre en lumière cette science de la Terre, au travers de stands et d'ateliers pour tous.


L'exposition se déroulera  le samedi 13 juin 2009 de 11h00 à 18h00 et le dimanche 14 juin 2009 de 10h00 à 18h30. L'entrée est LIBRE ET GRATUITE !
Venez nombreux !
Accès terminus Tram C et parking à proximité.

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:49

Inscrite en 2008 au programme des activités de l’Année Internationale de la Planète Terre, c’est en 2009, dans le cadre de l’Année Charles Darwin, que nous avons organisé, le 7 avril dernier, une animation à l’école primaire de Saint Médard d’Eyrans (commune de notre siège), auprès d’une classe d’élèves de CM2, dans le but de faire découvrir notre association et ses activités, mais surtout notre belle discipline qu’est la paléontologie.

 

Etaient présents pour animer cet événement, notre Président, notre Trésorière et notre Consultante juridique. Rendez-vous est donné à 8h30 devant l’école, afin de préparer notre intervention ainsi que la salle de classe. Monsieur ROBERT, Directeur de l’école primaire et instituteur de la classe de CM2, est là pour nous accueillir. Tout se met en place rapidement et à 9h00 précise, notre équipe est prête à recevoir les 30 élèves qui composeront, dans quelques minutes, notre auditoire.

 

9H15, les enfants regagnent leur classe et sont déjà émerveillés par les objets paléontologiques déposés sur les tables.


L’animation débute par un petit mot d’accueil du Directeur, avant de laisser la parole à Frédéric BORDESSOULE, qui présente à l’ensemble des élèves, le plan de cette matinée un peu particulière pour eux, ainsi que les intervenantes (Martine et Flore). La présentation de l’A.P.B.A. se fait rapidement, puis nous enchaînons sur  l’Année Charles Darwin, cadre dans lequel nous sommes présents aujourd’hui en ce lieu. A notre grande surprise, nous constatons que les enfants ont réalisé des recherches personnelles poussées sur Charles Darwin. Les échanges sont donc lancés et les questions fusent : qu’a fait Darwin comme études ? de quelle nationalité était-il ? qu’a-t-il découvert ? … et toutes ces questions trouvent des réponses, fournies par nos animateurs.


Puis, il est temps de bien expliquer à chacun ce qu’est la paléontologie, au travers de définitions, mais aussi d’explications simples et concrètes, avant de passer à la notion de fossile, illustrée par de nombreux véritables spécimens qui passent de mains en mains, pour aboutir tout naturellement à l’explication du processus de fossilisation. A ce stade, Frédéric B. explique à l’aide de transparents, le schéma naturel mais aussi hasardeux, pour qu’un coquillage ait la chance de devenir un jour fossile !! et les questions sont toujours plus nombreuses de la part des enfants, qui souhaitent percer le mystère de ces « objets de la nature ».

 


10H30, l’heure de la récréation a sonné et tout notre petit monde va s’oxygéner l’esprit, après une heure et quart de présentation. A 11H00, tous sont de retour et l’animation reprend de plus belle, avec un aperçu sur la notion de temps et la position de l’homme sur cette grande échelle géologique, qui débute il y a 4,6 milliards d’années, avec la création de la Terre, pour se poursuivre jusqu’à nos jours. Les dates annoncées donnent le vertige à notre jeune public. Enfin, le temps de parler de l’utilité des fossiles est venu. En effet, ces restes de vestiges disparus, depuis bien longtemps, peuvent être utilisés à de nombreuses fins pratiques, comme la datation des terrains, la reconstitution des anciens milieux de vie, mais aussi les ressources énergétiques, comme le charbon ou le pétrole.



Et c’est ce dernier qui est l’objet de toutes les attentions, lorsque est présenté un échantillon de pétrole brut du bassin de Parentis et l’explication sur sa formation. Tous tombent en admiration devant ce modeste flacon et les têtes de forages qui servent à puiser cette ressource précieuse. Et là aussi, les interrogations ne se font pas attendre. Après avoir répondu à toutes les questions, notre Président propose de passer à la partie pratique, en distribuant à chaque groupe de travail, un bac de falun régional et un petit guide de détermination, ainsi que des brosses, pour prélever les fossiles contenus dans ce sédiment et les identifier. Cette activité séduit tous nos jeunes paléontologues en herbe, qui s’empressent de mettre au jour diverses coquilles fossiles.


Et voici la Turritelle qui apparaît, le Glycymeris qui sort de l’ombre, l’Euthriofusus qui pointe le bout de son labre et même une magnifique dent de requin, qui est découverte dans l’un de ces bacs !! Mais malheureusement, l’heure tourne, et l’observation des microfossiles à la loupe binoculaire, se fait rapidement, pour faire découvrir aux enfants, le monde de l’infiniment petit, avant de terminer cette exceptionnelle matinée, par les remerciements de la part de Monsieur ROBERT et de ses élèves, accompagnés par des applaudissements nourris pour nos animateurs et la prestation pédagogique offerte. Les plus intéressés n’hésitent pas à empiéter sur leur temps de déjeuner pour nous demander toujours davantage d’informations.

De notre côté, nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à Monsieur ROBERT pour son accueil et pour nous avoir donné la possibilité d’organiser cette animation, ainsi qu’à tous les élèves de la classe de CM2, pour leur participation active et l’intérêt qu’ils ont manifesté tout au long de notre présentation.

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 00:23

Ce samedi, l’air est frais et le temps plutôt couvert sur l’Entre-Deux-Mers. Mais peu importe, une petite délégation de l’A.P.B.A. s’est rendue sur l’invitation de l’association ASTERIA, à Langoiran, afin de participer à cette nouvelle rencontre des acteurs locaux des Sciences de la Terre.



Sont donc présents notre Président, notre Trésorière et Pierre-Emmanuel. De nombreuses structures ont également fait le déplacement : la Société Linnéenne de Bordeaux, représentée par son nouveau Président Bruno CAHUZAC, la Réserve Naturelle Géologique de Saucats-La Brède représentée par Philippe ROCHER, paléontologue et Frédéric BORDESSOULE, administrateur et Trésorier-adjoint, CESEAU représentée par Claire MORAS, OCEAN, …

 

La journée débute dès 8h45, dans le musée du Conservatoire de Géologie de Langoiran, par l’installation rapide des stands des différents participants.



Puis, rassemblement sur la place derrière la mairie, afin que Didier CHARTIER, Président d’ASTERIA, présente le déroulement de cette journée, au travers d’un petit livret-guide distribué à tous les présents. Ca y est c’est parti, le circuit prévu démarre par la côte de La Ruasse, mythique pente raide à 45°, pour y observer le calcaire à Astéries du Rupélien, riche en débris de Mollusques, Bryozoaires, Echinodermes,… et en figures de sédimentation (que seuls les sédimentologues arrivent à voir !!). Observation faite, nous reprenons le chemin vers une gravière présentant un dépôt de graves de l’Entre-Deux-Mers, dont la puissance est impressionnante, avant de regagner un domaine viticole, présentant un point de vue spectaculaire sur la Garonne et la découverte de nodules de fer dans les graves.


Un arrêt de quelques minutes sous un superbe lavoir est nécessaire, car le temps se déchaîne et des trombes d’eau s’abattent sur nous. L’averse passée, nous reprenons notre périple vers l’église romane, dont certains murs sont bâtis avec du calcaire à Astéries et des nodules de minerais de fer !! Puis, nous reprenons une nouvelle fois le chemin des vignes, pour apercevoir le paysage calcaire accidenté et les graves, ainsi que les restes de fer avant de redescendre sur le musée (et oui, il est déjà 12h30 !!), où nous attend un bon apéritif et un repas fort sympathique, offert et organisé par ASTERIA.


(Notre président ; Didier Chartier et Philippe Rocher)

Après avoir repris des forces, le début d’après-midi est consacré à la visite d’une carrière souterraine, qui permet à chacun de découvrir le travail d’extraction de la pierre de taille au siècle dernier et les belles empreintes laissées par des organismes marins (Mollusques essentiellement) sur les parois. Notre guide nous mime même les gestes des ouvriers de l’époque, avec des outils et des mots sortis d’un autre temps (mesure en pied, banquerie, esclopement,…).



A 16h00, tous ce petit monde se rassemble dans la salle du conseil municipal de la mairie de Langoiran, pour assister aux conférences, sur l’histoire des pierres du pays, les ressources minérales et l’occupation du milieu en Entre-Deux-Mers. Les deux intervenants nous apprennent de nombreuses choses et le public venu nombreux pour l’occasion, se délecte de toutes les informations et échantillons présentés.



18h30, les conférences se terminent et la place est laissée aux différents participants associatifs pour échanger et présenter leurs activités.

19h30 sonne et le repliement est imminent. Les stands sont démontés et chargés dans les véhicules. La journée a été longue, mais très intéressante. L’A.P.B.A. tient à saluer le travail exemplaire de l’association ASTERIA et son organisation sans faille.

Bravo à tous et rendez-vous l’an prochain pour une nouvelle destination (peut-être les graves, mais cette fois-ci rive gauche de la Garonne !!).

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 20:37

Chaque trimestre l'A.P.B.A. publie un bulletin d'informations récapitulant l'ensemble de ses activités, ainsi que des articles scientifiques sur les sciences de la Terre. Nous vous proposons un abonnement de huit euros par an pour quatre numéros, plus les numéros spéciaux, pour recevoir nos bulletins directement chez vous.

Au sommaire de ce numéro :
- Un peu de lecture
- L'année Charles Darwin
- A propos des "fossiles-vivants" : les Pleurotomaires
- Quelques fossiles du bassin sédimentaire aquitain

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 11:06

Procarcharodon megalodon : (Aquitaine) Serravallien. Hauteur 90 mm.

Cette dent appartient au plus grand requin des mers du Tertiaire. Cet animal gigantesque peuplait les zones océaniques chaudes du Serravallien et se nourrissait de Mammifères marins et poissons divers. Les restes qui sont aujourd'hui retrouvés sont essentiellement matérialisés par des dents et des vertèbres. Il est enfin à noter que le Procarcharodon megalodon a pour descendant plus ou moins direct, l'actuel requin blanc.

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 12:09

Ce dimanche, nous sommes nombreux à être présents, afin d’aller fouiller plus amplement un site que nous avions retrouvé par le biais d’une prospection.

Sont donc présents Sébastien N. et Olivier, Frédéric B., Xavier, Philippe, Pierre-Emmanuel et Frédéric M. 

La journée commence par une petite marche d’accès le long d’un ruisseau qu’il nous faut traverser. Les premières difficultés commencent alors, car son niveau est relativement haut, nécessitant moult précautions afin de ne pas se remplir les bottes.



Après cette traversée, nous voilà sur le site lui-même. Nous commençons alors à repérer les différents endroits où les niveaux affleurent. Après un petit quart d’heure, Pierre-Emmanuel se distingue en mettant au jour le premier Echinolampas richardi de la journée, en parfait état de conservation.



De leur côté Philippe et Xavier s’émerveillent devant la diversité de moules internes de Mollusques (Bivalves et Gastéropodes essentiellement) que présente le site, qui est d’ailleurs une vraie particularité spécifique de ce gisement Burdigalien.

Sébastien N. décaisse à lui tout seul près de 2,50 m3 de sédiments, pour enfin découvrir un oursin ! Mais pas l’Echinolampas tant désiré !! juste une petite Scutelle (Echinide plat).



Frédéric M. et Olivier continuent à fouiller, mais les trouvailles se font rares.

C’est alors que Xavier de son côté regarde dans le ruisseau et découvre un bel oursin. Olivier l’imite et rapidement en trouve un lui aussi. Puis, c’est au tour de Philippe, de capturer le suivant.

Notre Président récupère de nombreux Pecten en bel état, pour étude ultérieure.

A 12H12 précise, il est l’heure de manger !! Chacun saute sur son casse-croûte en scrutant les strates pour y apercevoir l’hypothétique oursin !

 

L’après-midi, Frédéric B. décide de faire un relevé de coupe. Nous nettoyons alors très minutieusement un endroit, afin de faire une photo parlante.



L’objectif étant de garder une trace écrite de notre passage sur ce site. Puis, la chasse aux Echinides reprend, et Frédéric M. finit par trouver le sien (bien aidé par Sébastien N.). Frédéric B. se lance frénétiquement à l’assaut des couches, afin lui aussi, de trouver un oursin. Mais le site gardera ses Echinolampas richardi, du moins jusqu’à une prochaine fois.



Vers 17H00, il est l’heure de rentrer et nous repartons contents de cette bonne journée sur un site que nous connaissions peu.

Vivement la prochaine fouille.

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 22:07

Ce dimanche, le temps est superbe (pour un mois de février) et paradoxalement seulement trois courageux se sont levés pour aller fouiller dans le Rupélien d’Illats.



L’objectif de cette journée est avant tout de prospecter ce site qui nous est peu familier et d’étudier son contenu paléontologique.

Dès notre arrivée, nous établissons un plan de bataille. La première partie de la journée sera consacrée à la reconnaissance complète du site, qui est une ancienne carrière reconvertie en terrain de moto-cross. La seconde partie sera elle destinée aux prélèvements de sédiments et au relevé stratigraphique à proprement parler.

Nous posons donc nos sacs à dos et commençons à nous balader sur le site afin de repérer entièrement le périmètre de fouille.



Nous recherchons ensuite, toutes traces de fossiles dans les déblais du circuit. Et là, de très nombreuses algues incrustées dans le calcaire montrent le bout de leur nez. Elles sont accompagnées parfois de colonies coralliennes qui suscitent notre intérêt, car nous n’avons pas identifié le niveau sédimentaire d’où elles proviennent.



En continuant notre étude des déblais, nous entendons un cri de joie semblant exprimer une découverte exceptionnelle… C’est Frédéric B. qui vient de trouver un magnifique moule interne de Gastéropode  Ampullinopsis sp., abandonné.

 


Après ces émotions, il est temps de se sustenter. Une petite demi-heure plus tard, l’heure du prélèvement de sédiment a sonné ! Nous prélevons à différents endroits de la carrière, afin d’avoir une vision assez large du site. Nous saisissons un tamis, pour observer le contenu de ce sédiment. A la surprise générale, cette matrice sablo-calcaire est composée de petits oursins du genre Echinocyamus, qui pullulent !!!



Puis, nous décidons de faire un relevé du terrain. Malheureusement, la base est recouverte de sédiment et nous devons creuser un bon mètre pour retrouver l’intégralité de notre coupe. Chacun son tour, la zone est assez vite dégagée et là, nouvelle surprise. Frédéric B. découvre un morceau de côte (probablement du type Lamantin). La présence de tels restes n’est pas rare, dans le Rupélien, qui est renommé pour sa richesse en Mammifère marin.

Une fois le chantier de terrassement terminé, Philippe prend la mesure de l’ensemble de la coupe avec son mètre, tandis que Frédéric B. crayonne la représentation schématique de strates successives sur son bloc et Frédéric M. prend des photos pour immortaliser ce moment.



Vers 16H00, nous finissons d’emballer nos prélèvements et nous repartons vers une destination bien connue, la maison.

 

Vivement la prochaine fouille, qui se déroulera dans le Médoc.

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