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  • : Le blog de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain)
  • : Voici la présentation de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) et de ses activités.
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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 21:30

Les organismes les plus anciens sont apparus sur la Terre, il y a plus de 3,5 milliards d’années. Depuis cette époque, la vie a connu une évolution continue. Les organismes se sont différenciés en des centaines et des centaines de millions d’espèces. Le nombre exact est tout à fait impossible à calculer.

En outre, l’évaluation qualitative est tout à fait possible. En effet, de nombreuses classifications ont été proposées dans l’histoire de la zoologie. Pour bien classer les fossiles, il faut choisir des critères convenables, afin de pouvoir travailler de manière cohérente et efficace. Les classifications actuelles accordent une large place aux relations de parenté entre les organismes. L’étude morphologique des fossiles et l’examen des formes vivantes dans la nature actuelle permettent de résoudre de nombreuses problématiques (principe de l’actualisme).

Chaque unité du monde vivant est un taxon. La Taxonomie, précisément, a pour but de définir des unités distinctes les unes des autres, c’est à dire de créer des groupes. Ces unités sont placées dans des catégories hiérarchisées, au nombre de sept. De la plus généraliste à la plus spécialisée de ces catégories, voici un exemple :

 

                         - REGNE :                              Animal

                         - EMBRANCHEMENT :       Mollusque

                         - CLASSE :                             Bivalve

                         - ORDRE :                              Pterioidea

                         - FAMILLE :                          Pectinidae

                         - GENRE :                              Pecten

                         - ESPECE :                             maximus

 

(cet exemple est la carte d’identité de l’actuelle Coquille Saint Jacques !)

Noel-suite039.jpg 

Ces sept niveaux de classification ne suffisent pas toujours à « ranger » la totalité des organismes et selon les besoins, on peut intercaler d’autres catégories, comme la sous-classe, la sous-famille,….

La catégorie fondamentale est l’espèce. La succession des espèces fossiles qui constituent un genre donné correspond à de très longues durées pour chacune, même si ces durées paraissent brèves sur l’échelle des temps géologiques.

Les témoins fossiles que peuvent mettre à jour les paléontologues, ne représentent que les rares maillons de chaînes qui en comportaient infiniment plus à l’origine. L’imperfection de l’enregistrement paléontologique et les ruptures de sédimentation constituent finalement à leur corps défendant, une simplification considérable.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 00:02

Après la fermeture de la carrière de Campagne, sur la commune de Saint Martin d’Oney, aux fouilles paléontologiques, un collectionneur privé, Jean-Jacques CLADERES, habitant de la localité a décidé de créer un musée des fossiles découverts dans ce lieu exceptionnel, tant pour sa diversité, que pour la quantité de spécimens mis au jour.

DSC06633

Au lieu de collectionner « pour lui », il a décidé d’offrir au plus grand nombre, un espace riche en spécimens collectés pendant plusieurs années.

DSC06634.JPG

C’est à coup sur un musée qu’il faut visiter !

Il se situe sur le site de la carrière lui-même.

Renseignements : 05.58.52.03.19.

Crédits photos : J.J CLADERES

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 00:01

Dans le cadre de cette action nationale destinée à inventorier les sites géologiques d’intérêts, l’A.P.B.A. a été sollicitée par la Réserve Naturelle Géologique de Saucats-La Brède, opératrice pour la région Aquitaine, afin de l’aider dans ce lourd travail.

La mission de l’A.P.B.A. dans cette démarche est de recenser un certain nombre de sites connus historiquement et retrouvés dans la bibliographie scientifique. Cette action se situe sur la zone du Médoc, du blayais et du libournais. 

P1000189.JPG 

Le but de cette mission est de se rendre sur le terrain, afin de retrouver les sites inscrits dans un premier inventaire bibliographique, de les évaluer et d’effectuer des observations, des mesures et éventuellement des prélèvements. 

Une fois ces informations collectées, Frédéric BORDESSOULE, coordinateur de l’I.N.P.G. pour l’A.P.B.A. remettra à la Réserve Naturelle Géologique de Saucats-La Brède, notre copie et cela avant le 15 octobre prochain.  

Dans ce contexte, a été organisé une réunion d’informations le 3 septembre dernier à Saint Médard d’Eyrans, afin de communiquer à tous les membres de l’A.P.B.A., notre rôle au sein de cet inventaire.  

Plusieurs sorties sur le terrain seront prochainement organisées, afin de remplir nos objectifs. 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 00:01

En ce dimanche 15 mai 2011, une partie de notre équipe s’est retrouvée dans notre belle salle 4 de la Maison des Associations de Saint Médard d’Eyrans, pour mener une nouvelle séance de détermination. Cette réunion avait pour but cette fois-ci de travailler sur les échinides découverts dans le Médoc et dans le Blayais.

P1040478.JPG

Tout débute à 10h00, où les participants se retrouvent tous pour partager leurs connaissances et tenter de déterminer leurs trouvailles de l’Eocène. La séance commence donc par la projection de diapositives sur l’organisation générale des échinides, commentées par Frédéric B. Le but étant de faire un rappel sur les connaissances de base concernant cette classe.  

REUNION-DE-DETERMINATION-DU-15-MAI-2011-002.jpg

Puis, après ce petit rappel bénéfique à tous, place à la détermination pratique des oursins. L’objectif de la séance est avant tout, de fixer des clés de détermination simples et applicables par tous, essentiellement basées sur l’observation des spécimens. C’est comme cela que nous commençons par les Sismondia, dont deux espèces se distinguent assez facilement. Sismondia occitana et S. intermedia sont donc différenciés et rangés dans des boîtes à part. Puis, c’est au tour des Echinolampas à passer sous les regards de notre équipe, à la recherche des moindres détails. L’espèce ovalis est déterminée et distinguée de l’ovalis medullensis, variété créée pour sa forme plus grande. 

P1040481.JPG

L’heure de la pause approche et c’est tout naturellement que nous occupons la salle 3, située juste à côté de la nôtre, pour déjeuner tranquillement et partager un bon moment de convivialité. 

A 14h00, nous reprenons notre activité et poursuivons nos déterminations avec Echinolampas burdigalensis, caractéristique de l’Eocène du Médoc et Echinolampas stellifera, forme endémique de Blaye. Ces espèces sont souvent très bien conservées et nombreuses dans les terrains calcaires. Enfin, nous terminons cette séance par Proscutella marginalis, échinide plat de petite taille, fréquent dans le Bartonien du Médoc. 

REUNION-DE-DETERMINATION-DU-15-MAI-2011-012.jpg

Une prochaine réunion sera nécessaire pour poursuivre l’inventaire et la détermination de la faune fossile d’oursins de l’Eocène de Gironde, car ce travail très intéressant et indispensable est cependant chronophage. 

A très bientôt donc, pour de nouvelles déterminations !  

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 16:17

Dans le cadre de l’Année Internationale de la Planète Terre en 2008, placée sous l’égide de l’U.N.E.S.C.O. et de l’Union Internationale des Sciences Géologiques (U.I.S.G.), nombreux ont été les projets qui ont mis en lumière le patrimoine géologique mondial.

Cependant, intéressons-nous plus particulièrement à notre patrimoine géologique national, qui recèle des trésors de géodiversités, pour faire un point précis et détaillé des derniers stratotypes français encore valides.

Au nombre total de 46, il y a encore quelques années de cela, notre territoire ne compte plus que 19 stratotypes valides !

 

1. Qu’est-ce qu’un stratotype ?

Un stratotype est un affleurement désigné comme type d’un étage géologique (définition du dictionnaire de géologie de A. FOUCAULT et J-F RAOULT. Editions MASSON). En d’autres termes, il s’agit d’une période de référence qui sert en quelque sorte d’étalon.

Un étage en géologie est l’unité chronostratigraphique fondamentale, dont la valeur est universelle et qui est définie à partir d’une coupe-type que l’on nomme stratotype. Un stratotype matérialise donc un intervalle de temps précis et est choisi dans une série sédimentaire d’origine marine au contenu paléontologique spécifique.

 2. Les stratotypes français valides

Dans l’histoire des sciences de la Terre, notre pays a créé de très nombreux stratotypes, attestant de la dimension historique et scientifique de la géologie française sur la scène internationale. Pourtant, aujourd'hui, seuls 19 d’entre eux demeurent encore d’actualité.

  Situation géographique des stratotypes français valides

CARTE-DES-STRATOTYPES-FRANCAIS.jpg

Légende :

1. Givétien        2. Stéphanien                  

3. Autunien       4. Hettangien             

5. Sinémurien   6. Toarcien            

7. Bajocien       8. Berriasien      

9. Barrémien   10. Aptien            

11. Albien       12. Cénomanien           

13. Turonien   14. Coniacien 

15. Santonien  16. Campanien             

17. Lutétien     18. Aquitanien                 

19. Burdigalien

 

La liste complète des stratotypes est réalisée, dans le tableau ci-dessous, accompagnée de la signification de chaque stratotype, du nom de l’auteur et de l’année de description.

L’ensemble des étages est classé dans l’ordre de l’échelle des temps géologiques, c'est-à-dire des stratotypes les plus anciens aux plus récents.

Débutons donc notre voyage dans le temps au Dévonien moyen, il y a 380 millions d’années avec le Givétien, pour le terminer au Miocène inférieur, il y a 16 millions d’années environ, à la fin du Burdigalien…

  Tableau des stratotypes valides 

Ere

Etages

Origine et signification

Auteurs et Années

 

GIVETIEN
(étage du Dévonien)

de Givet (Ardennes)

Gosselet, 1879

 PALEO

ZOÏQUE

STEPHANIEN (étage le plus récent du Carbonifère)

de Saint-Etienne
(Haute-Loire)

Munier-Chalmas et De Lapparent, 1893

 

AUTUNIEN (étage inférieur du Permien)

de Autun (Saône-et-Loire)

Bergeron, 1889

 


HETTANGIEN (étage basal du Jurassique inférieur)

de Hettange-Grande (Moselle)

Renevier, 1864

 

SINEMURIEN (étage du Jurassique inférieur)

de Sémur-en-Auxois (Yonne)

D’Orbigny,
1849-1850

 

TOARCIEN (étage du Jurassique inférieur)

de Thouars (Deux-Sèvres)

D’Orbigny, 1849

 

BAJOCIEN (étage du Jurassique moyen)

de Bayeux (Calvados)

D’Orbigny, 1849

 

BERRIASIEN (étage le plus ancien du Crétacé)

de Berrias (Ardèche)

Coquand, 1862


MESO

ZOÏQUE

BARREMIEN (étage du Crétacé inférieur)

de Barrême
(Alpes-de-Haute-Provence)

Coquand, 1862

 

APTIEN (étage du Crétacé inférieur)

d’Apt (Vaucluse)

D’Orbigny, 1840

 

ALBIEN (étage le plus récent du Crétacé inférieur)

de Alba, rivière l’Aube (Aube)

D’Orbigny, 1842

 

CENOMANIEN (étage le plus vieux du Crétacé supérieur)

Nom latin de Le Mans (Sarthe)

D’Orbigny, 1847

 

TURONIEN (étage du Crétacé supérieur)

de Turonia, nom latin de la Touraine (Indre-et-Loire)

D’Orbigny, 1842

 

CONIACIEN (étage du Crétacé supérieur)

de Cognac (Charente)

Coquand, 1857

 

SANTONIEN (étage du Crétacé supérieur)

de Saintes
(Charente-maritime)

Coquand, 1857

 

CAMPANIEN (étage du Crétacé supérieur)

de la Champagne saintongeaise (Charente)

Coquand, 1857

 

LUTETIEN (étage de l’Eocène moyen)

de Lutetia, nom latin de Paris

De Lapparent, 1883

 CENO

ZOÏQUE

AQUITANIEN (étage du Miocène inférieur)

de l’Aquitaine (Gironde)

Mayer-Eymar, 1858

 

BURDIGALIEN (étage du Miocène inférieur)

de Burdigala, nom romain de Bordeaux (Gironde)

Depéret, 1892

Tous les stratotypes qui figurent dans le tableau ci-dessus sont donc les derniers « étalons » français encore en cours. Nous pouvons considérer que leur nombre est assez conséquent, preuve d’un rayonnement scientifique important au niveau mondial.

Toutefois, en tant qu’éléments naturels du patrimoine, il faut absolument les protéger dans leur intégralité et ne pas les voir disparaître au profit d’autres pays plus sensibilisés que la France.

Nous nous devons de conserver nos stratotypes pour leur aspect de rareté et d’unicité, pour leur intérêt pédagogique et leur contribution à la science pour les générations futures. A ce propos et à titre d’exemple, le stratotype de l’Aquitanien a fêté en novembre 2008, son 150ème anniversaire ! Preuve que notre société a la capacité à conserver et protéger son patrimoine naturel historique et à le mettre en valeur, puisque dans ce cas précis, il est depuis plus de vingt ans géré par la Réserve Naturelle Géologique de Saucats - La Brède.                                                                                 

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 20:37

Au mois d’octobre 2008, nous avions organisé une sortie commune avec Pierre CARBONEL, chercheur au C.N.R.S. EPOC de l’Université de Bordeaux 1, sur le gisement de Plantat, dans le but de réaliser des prélèvements de sédiment, pour étudier le contenu de ce dernier et plus particulièrement les populations d’Ostracodes du site.

Ce samedi, Pierre CARBONEL, sur l’invitation de notre Président est venu nous présenter en personne, dans notre salle de réunion, son étude sur ces petits Crustacés à carapace bivalve et les résultats obtenus.

La séance débute à 14H00 et nous sommes présents en nombre pour accueillir dignement notre illustre invité. Sont présents, Sébastien et Hélène, Jean-Luc, Philippe, Pierre-Emmanuel, Martine, Xavier et les deux Frédéric.



Pierre CARBONEL débute son exposé par une explication rapide sur les Ostracodes en général, avant de passer à l’étude précise de Plantat. Il articule sa présentation à l’aide de transparents, qui mettent en évidence, les points importants de cette analyse. Les différentes populations d’Ostracodes présentes sur Plantat sont illustrées par des photos réalisées au microscope électronique à balayage.


C’est là que nous découvrons que notre site Aquitanien compte une trentaine d’espèces différentes, de la faune saumâtre (très rare), à la faune marine (plus répandue) en passant par la faune laguno-côtière (majoritaire à Plantat). De nombreux graphiques permettent d’interpréter les données obtenues par l’association de ces populations. Cette étude vient donc confirmer que le site de Plantat est bien caractérisé par un milieu laguno-côtier, en domaine marin ouvert, sous une tranche d’eau maximale de 15 mètres.

De plus, Pierre CARBONEL met en relation cette faune avec celle présente sur les sites de Lariey et du Péloua (Réserve Naturelle Géologique) sur la commune de Saucats, afin de situer Plantat au sein de l’étage Aquitanien. Enfin, il nous précise aussi que la faune fossile d’Ostracodes de Plantat est très semblable de celle actuelle du Sénégal. Preuve que le climat était chaud à l’Aquitanien !!

 

Suite à cette présentation, et pour laisser le temps à chacun de poser des questions, un petit goûter est organisé autour de gâteaux réalisés par Martine, Hélène et Aurélie.


 

Nous tenons à remercier très chaleureusement Pierre CARBONEL, qui a eu la gentillesse de partager un peu de son temps et de ses connaissances avec nous, mais qui surtout a bien compris que la paléontologie ne pourra avancer qu’avec un partenariat efficace entre amateurs et professionnels.

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 00:01

Ce dimanche a donné l’occasion à l’A.P.B.A. de mettre en place une nouvelle activité. Sur l’initiative de notre Vice-Président, l’association a réalisé sa première séance de « détermination ». La paléontologie actuelle ne consiste pas uniquement à extraire et nettoyer les fossiles. Il nous faut également les déterminer, pour conserver un minimum d’intérêt scientifique. Mais, plus encore, cette séance avait pour objectif, d’aider nos nouveaux membres à déterminer leurs trouvailles, grâce à des « clés » simples et pratiques.


 

La séance débute vers 10H00, à la maison des associations de Saint Médard d’Eyrans, sur le thème : le gisement Burdigalien de Martillac.

Sont présents, Frédéric B, Sébastien, Jean-François, Titou (Clément dans le civil), Philippe et Frédéric M.

Une fois tout ce petit monde installé, notre Président, Frédéric B débute par un cours magistral (magistralement interprété) sur la classification des êtres vivants. 45 minutes, montre en main !!


C’est après cette intervention théorique nécessaire que les boîtes contenant nos chers fossiles s’ouvrent.


Les membres présents se jètent alors frénétiquement sur les ressources documentaires apportées, comme le Cossmann et Peyrot, le Cossmaniana et le non moins connu Fossiles typiques du Bordelais (pour ne citer qu’eux), afin d’aider aux déterminations.



Afin de ne pas partir dans tous les sens, nous débutons par les Gastéropodes, et c’est Jean-François qui inaugure le bal en bénéficiant des lumières de Sébastien B.


Les déterminations fusent mais Jean-François continue à aligner spécimens sur spécimens. Il faut bien reconnaître que son stock de fossiles de Martillac est réellement impressionnant, tant au niveau de la quantité qu’au niveau de la rareté des restes présentés (par exemple, une superbe Amaea de 40 mm environ).



Sébastien B nous fait découvrir la diversité des Cancellaires de ce site en montrant à chacun, que dans un même lot se ressemblant très fort, il y a en réalité au moins deux espèces différentes.

Le scoop vient cependant avec le Semicassis. Loin de nous l’idée de se douter que deux espèces existent à Martillac !!

Vers 13H00, il est l’heure de se restaurer et nous dégustons notre casse-croûte tout en continuant bien évidemment à discuter et à débattre de nos chers Mollusques à coquilles.



14H00, c’est reparti, et là, nous nous attaquons à plus difficile, les Bivalves passent sur le grill ! C’est l’heure de gloire de Philippe qui nous sort toute une petite faune de Bivalves.


La première étape est de savoir si la coquille considérée est une forme juvénile ou mature. L’analyse se porte alors sur le développement de la charnière, des dents, etc. Et la loupe binoculaire devient alors un outil précieux pour distinguer les détails anatomiques.



Le débat se porte ensuite sur la différence entre Glycymeris cor et Glycymeris bimaculata, en mettant bien en évidence leurs différences.



A la fin de la journée, environ 50 taxons ont été déterminés. Toutefois, le travail de détermination sur le seul site de Martillac est loin d’être terminé. Il nous faudra bien au moins une autre séance pour faire le tour complet de cette faune fossile. Mais, la prochaine séance sera consacrée à notre cher gisement Aquitanien du Château Plantat, afin d’uniformiser les connaissances de chacun sur ce site, dans le cadre de notre étude paléontologique.

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