

Chimère - Mios - Serravallien (L- 50 mm)
La Chimère est un poisson cartilagineux appelée aussi "rat de mer", qui appartient au groupe des
Holocéphales. Ce groupe est apparu au début du Jurassique.
Ces poissons vivent encore aujourd'hui dans tous les océans, à partir de 300 mètres de profondeur et sont carnivores. Les restes de ces poissons sont très rares dans les faluns du Miocène de
Gironde.
Gigantopecten gallicus : Gironde - Serravallien
Comme son nom de genre l’indique, cette espèce de Pecten est de très grande taille, pouvant atteindre facilement les 200 mm de diamètre. Cette coquille est très caractéristique de terrain daté du Miocène moyen. Sur les localités de Salles et de Mios, cette forme est assez courante et indique un milieu marin à fond sableux fin à grossier.
Ce spécimen mesure 180 mm
La vue de l'intérieur :
Echinolampas richardi : Médoc - Burdigalien
Ce bel oursin est très rare dans les faluns du Bordelais. Il est le digne descendant des Echinolampas de l’Eocène et l’Oligocène. Il possède un test caractéristique assez épais portant ses cinq ambulacres sur la face apicale. Sur la face orale, la bouche au centre et l’anus en périphérie de test sont présents. Il est observable dans quelques sites daté du Burdigalien, dans des niveaux souvent très riches en Operculina complanata (Pour en voir c'est ICI).
Ce spécimen mesure 70 mm.
Balaenoptera sp. : Mios -Serravallien
Le genre Balaenoptera fait partie du sous-ordre des Mysticètes. La particularité de ce genre réside dans le fait qu’il ne possède pas de dents, mais des fanons. Les Baleines actuelles sont équipées de ce même dispositif, qui permet de capturer le krill et les petits poissons. Ces animaux sont pélagiques et ont un mode de vie grégaire. On peut retrouver à l’état fossile de nombreux restes de Balaenoptera, comme des vertèbres, des fanons, des disques inter-vertébraux…
Le fossile présenté est une vertèbre, ses dimensions sont de 250 mm dans sa plus grande largeur, 120 mm dans la plus petite et 70 mm d'épaisseur.
Vue de dessus :
Cardium künstleri : Gironde - Serravallien
Ce genre de Cardium est propre au niveau Serravallien. Appelé aussi couramment « Coque », le Cardium possède une coquille ornementée de côtes plus ou moins fortes pouvant être garnies de tubercules ou de piquants. Il vit actuellement dans toutes les mers du globe.
Ce spécimen mesure 115 mm.
Planorbarius solidus : Gastéropode – Aquitanien (Gironde) – D. max. : 23 mm.
Ce genre est inféodé au milieu d’eau douce. Il est composé d’une coquille
très fine, évolute, blanche. On peut le retrouver en très grande quantité, accompagné de Limnea subfragilis dans des niveaux qui marquent généralement la fin de
l’Aquitanien (retrait de la mer et l’installation d’un épisode lacustre sur le domaine continental).
Mactra substriatella : Bivalve – Burdigalien (Gironde) – L : 70 mm.
La coquille de ce bivalve a une forme de trigone-arrondie, ovale ou oblongue, mince et porcelanée. On peut les rencontrer en grande quantité dans certains niveaux fossilifères. Ces strates portent alors le nom de « Sables à Mactres ». Ces organismes marins vivaient à faible profondeur, dans le substrat sableux.
Bolma sp. : Gastéropode - Miocène inférieur (Landes) – D. max. : 8 mm.
Cet genre de gastéropode est très rare, comme tous les Bolma en général du Tertiaire Aquitain. Il se présente sous la forme d’une coquille plus ou moins grande, à tours arrondis et possédant un opercule épais. Le fossile figuré ici est un jeune spécimen.
Anorthopygus orbicularis : Oursin irrégulier – Cénomanien (Charente maritime) - D. max. : 35 mm.
Cet Echinide régulier est classique de ce gisement, qui est matérialisé par des bancs calcaires intercalés par des niveaux marneux. Ce genre se caractérise par un périprocte (terme pour désigner l’anus chez l’oursin) systématiquement dissymétrique, ce qui est plutôt très rare chez les oursins en général.