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Présentation

  • : Le blog de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain)
  • : Voici la présentation de l'A.P.B.A. (Association Paléontologique du Bassin Aquitain) et de ses activités.
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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 20:32

L’Association Paléontologique du Bassin Aquitain a été créée en 1996, sur la volonté des deux fondateurs, Martine et Frédéric Bordessoule, afin de regrouper des amateurs de paléontologie, pour partager une même passion.

L’association a pour objectifs statutaires :
1) de rechercher des fossiles du règne animal et végétal, hors restes archéologiques et de les étudier.

2) d’attirer des amateurs éclairés ou non, collectionneurs, étudiants, scientifiques, afin de créer un groupe de recherches

3) de vulgariser la paléontologie et les sciences de la Terre en général

4) de créer une banque de données paléontologiques sous forme de documents et de collections privées, accessibles au grand public
 
- De 1996 à 2001, c’est Frédéric Bordessoule qui assurera la fonction de Président et Martine Bordessoule, celle de Vice-Présidente.
- Dès 1997, la Mairie de Saint Médard d’Eyrans met à disposition une salle pour les réunions de l’association.
- En 2001, un bureau composé de quatre membres est constitué, on y ajoute  les postes de secrétaire et de trésorier.
Le poste de conseiller scientifique et technique est créé et le premier consultant externe est nommé. L’association obtient également de la Mairie de Saint Médard d’Eyrans, une vraie salle de travail et de réunions à la maison des associations.
- En 2002, la Mairie alloue une première subvention pour aider l’association à faire face à ses obligations légales.
- En 2004, un nouveau bureau est élu et voit la nomination de Sébastien Buisson au poste de Vice-Président. Une nouvelle dynamique se met en place rapidement et efficacement.
- En 2006, l’association entame un tournant décisif dans ses activités. L’accélération du nombre d’activités et l’augmentation des sollicitations des partenaires mobilisent fortement nos membres qui se montrent à la hauteur !
- En 2007, un second poste de consultant externe est créé, pour aider la structure à poursuivre son développement dans de bonnes conditions. L’association adhère à la Fédération Française des Amateurs de Minéralogie et Paléontologie en cette même année, pour s'inscrire dans un cadre encore plus sérieux.
- Enfin en 2009, l’association se dote d’un règlement intérieur et d’un code de déontologie, outils précieux pour encadrer et gérer les activités de façon plus précise et aboutit à une réflexion sur ses activités, afin de protéger son équipe et d’envisager un meilleur futur dans la sérénité. 
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 00:01

Ce matin, départ à 8H30 pour le département des Landes. Trois paléontologues de notre équipe sont présents : Jean-Luc, Pierre-Emmanuel et Frédéric M.

La route est dégagée et nous traversons donc ce beau département en direction de notre site. Sur le chemin, nous croisons quelques grues cendrées qui profitent de la douceur landaise pour se reposer.

Grue-cendree.jpg
(source : wikipedia) 

10H30 nous voilà sur le site ! Nous prenons nos affaires et le parcours du combattant commence ! Jean-Luc en instructeur digne de ce nom et bien aidé par la tempête Klauss,  nous fait traverser la forêt jusqu’à la zone de fouilles. Au menu : franchissement de fange de boue, traversée de buisson de fragon piquant (qui pique très fort ! ), passage de dépressions de terrain à fort dénivelé avec substrat glissant et slalom entre les arbres tombés ! Bref d’un trajet théorique de cinq minutes, qui dans notre cas, nous soumet à vingt minutes de pérégrinations forestières.

Nous trouvons la première zone de fouilles, où chacun s’installe à un endroit différent espacé d’environ cinq mètres. Jean-Luc et Frédéric font chou blanc, mais Pierre-Emmanuel retrouve la faune burdigalienne du site.

Saint-Avit_1490.JPG 

A 11h00 un drame survient … La massette de Pierre-Emmanuel, dans un dernier râle d’agonie … nous quitte ! Jean-Luc tente une opération de la dernière chance, mais rien n’y fait … Le décès est prononcé à 12:00:00. Frédéric console Pierre qui, il faut bien le dire, conserve une dignité sans égal !

Frédéric et Jean-Luc décident alors de partir vers la deuxième partie du site, Pierre-Emmanuel lui poursuit ses efforts sur la même zone.

Et là Frédéric met le pied dans une zone boueuse, sournoisement dissimulée et découvre les bienfaits du massage sédimentaire. Il ressort tranquillement et nos deux compères partent enfin vers la deuxième zone.

Saint-Avit_1485.JPG
 
Après quinze minutes de marche, nous voilà enfin sur site !

Nous descendons dans le ruisseau et Jean-Luc décide de parfaire son parcours du combattant en prenant un bon bain de siège dans de l’eau à 5°C (par 0°C dehors c’est vivifiant) ! Il en ressort revigoré et … furieux de sentir l’humidité sur son séant ! Cela provoque l’hilarité de son acolyte.

Mais, la fouille reprend et nous grimpons pour atteindre le niveau fossilifère qui se situe au niveau d’une couche constituée de galets. La recherche est rude ! La zone est percluse de galets et les burins ont du mal à rentrer dans le sédiment ! Même Jean-Luc s’étonne de la difficulté physique de la fouille ! Cependant, ils sont récompensés, le Burdigalien apparaît, et les premiers spécimens arrivent dans les boîtes.

Saint-Avit_1488.JPG
 

De son côté Pierre-Emmanuel continue son chantier et se recueille sur la tombe de sa défunte massette (théoriquement garantie à vie) dont la dépouille sera ramenée en terre girondine afin de faire procéder à une autopsie.

Vers 13h30 il est l’heure de se restaurer. Pierre rejoint ses camarades : au menu, œuf mayonnaise, salade composée, pomme, banane et café chaud ! Un très léger crachin de neige  apparaît, histoire d’inquiéter notre équipe ! Mais, il en faut plus pour dissuader une équipe de vaillants paléontologues comme la nôtre ! L’activité reprend de plus belle ! Jean-Luc déploie des trésors de technique pour extraire les gastéropodes sans les briser et dispense son enseignement à Frédéric. Pierre-Emmanuel de son côté, reste sur l'autre rive du ruisseau en tentant une autre zone qui s’avère aussi intéressante que les autres.

Saint-Avit_1494.JPG
 

Vers 17h15 Jean-Luc et Frédéric décident de prospecter le ruisseau afin de planifier le programme d’éventuelles nouvelles fouilles. Le terrain semble être prometteur pour la suite. 17h45 retour à la zone de fouille où tout le monde nettoie et range ses affaires. Le retour est aussi sportif que l’aller… sauf que nous sommes un peu plus fatigués et surtout plus chargés ! A 18H30, les voitures apparaissent au loin comme une oasis à un voyageur du désert.

Nous nous installons à bord et c’est parti pour deux bonnes heures de route !

Cette journée était particulièrement intéressante et éreintante, vivement la prochaine sortie……

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 00:01

Le 30 janvier dernier au soir, nous nous sommes retrouvés autour d’une bonne table, afin de profiter d’un repas en commun et de fêter entre nous cette nouvelle année 2010. Le restaurant « Le Philosophe » à La Brède nous a accueillis dans ses locaux flambants neufs à 20 heures. Ce fut l’occasion de retrouver Philippe qui n’avait pas pu participer à nos activités depuis un petit moment, suite à un accident malheureux !


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Si ce repas annuel est une tradition au sein de l’association depuis de nombreuses années maintenant, celui-ci avait une connotation un peu particulière.

En effet, plus que de se souhaiter la bonne année, nous avons célébré comme il se devait, l’anniversaire de l’un des piliers de notre association et un ami de tous. Cet homme aussi discret que sympathique a œuvré activement (et œuvre encore) pour l’A.P.B.A., qui ne serait sûrement pas la même sans lui.


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La soirée commence donc, avec le discours du Président consacré essentiellement à notre « Jean-Luc Aquitain », moment intense en émotion, qui se clôturera par la remise d’un cadeau au nom de l’association !


DINER-APBA-JANVIER-2010-002.jpg
Après avoir entendu la prose présidentielle, vient le temps du repas et autour de spécialités locales la conversation s’anime, à gauche on parle de fossiles et à droite aussi …. A ceci près que d’un côté on est dans le Serravallien et à l’autre bout de la table, dans l’Aquitanien. Les projets associatifs pour 2010 sont aussi au cœur des discussions et la venue de la F.F.A.M.P. au mois d’octobre en fait partie intégrante.

Le dessert vient nous interrompre et c’est autour d’une coupe de champagne que notre cher Jean-Luc souffle ses bougies !

Viennent les douze coups de minuit, qui nous obligent à rentrer à nos domiciles respectifs ! Cet événement annuel est pour nous tous, l’occasion de resserrer encore un peu plus les liens qui nous unissent !

Et même s'il est un peu tard, encore JOYEUX ANNIVERSAIRE Jean-Luc !!!!

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 00:01

En cette matinée très couverte, notre Président s’est rendu sur les terres charentaises, afin de réaliser un travail de reconnaissance de la falaise de Talmont.

Après une petite heure et demie de route, c’est donc sur la commune de Talmont que Frédéric B. arrive. Sans attendre, sac au dos, il entreprend l’observation de la première falaise, en descendant sur la plage. Cette dernière mesure a peu près 5 à 6 mètres de haut et est composée de bancs calcaires, séparés par des niveaux plus marneux.


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L’ensemble date de l’ère secondaire et plus particulièrement du Crétacé supérieur (étage Campanien).

En face de la première falaise, se dresse la Bastide de Talmont sur Gironde, fondée en 1284 et qui repose sur un promontoire dominant l’estuaire de la Gironde. En avançant un peu plus vers la plage, on aperçoit de nombreuses cabanes de pêcheurs montées sur des pylônes en bois.


FOUILLES-A-TALMONT-005.jpg
En poursuivant le périple en bordure de falaise, les différents niveaux livrent déjà leurs richesses. En effet, apparaissent Gryphaea sp., Ostrea sp., bryozoaires, oursins …


FOUILLES-A-TALMONT-004.jpg 

A cette occasion, des prélèvements de sédiments sont effectués, afin d’étudier plus tard, la microfaune du site. En attendant, les plus gros fossiles remplissent les poches plastiques.

 

Puis, en regagnant l’autre bout de la falaise, après une bonne demi-heure de marche, la configuration est tout à fait spectaculaire. En effet, la falaise se dresse de tout son haut, avec ses quelque soixante mètres de puissance calcaire. Au pied de cette dernière, des éboulements montrent la force destructrice des blocs tombés du sommet.

FOUILLES-A-TALMONT-011.jpg
Dans ces blocs, des merveilles se livrent aux paléontologues : oursins en grande quantité (Cidaris sp., Echinocoris sp.), bivalves, brachiopodes, gastéropodes… (après quelques coups de marteau et de burin).


FOUILLES-A-TALMONT-009.jpg 

Les niveaux fossilifères sont très riches et diversifiés en invertébrés marins. Cette profusion de restes laisse imaginer la vie foisonnante à cette époque, il y a environ 74 millions d’années. La mer était chaude et la biodiversité importante.

 

Après cette reconnaissance sportive, à parcourir les chemins plus ou moins escarpés, Frédéric B. est rentré sur les terres bordelaises, avec des souvenirs plein la tête et surtout une meilleure connaissance du site.

 

Vivement la prochaine sortie !!

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 23:58
Jean-Daniel CHASSAGNE nous a quitté le 8 février dernier.
Il est décédé victime d'un éboulement à la carrière de Meilhan (40), cela nous rappelle que notre passion n'est pas sans risque.
C'était un homme aussi sympathique que passionné.
Aujourd'hui la paléontologie est en deuil mais nos pensées vont surtout à ses proches, sa femme et sa famille.
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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 00:01

Planorbarius solidus : Gastéropode – Aquitanien (Gironde) – D. max. : 23 mm.

Ce genre est inféodé au milieu d’eau douce. Il est composé d’une coquille très fine, évolute, blanche. On peut le retrouver en très grande quantité, accompagné de Limnea subfragilis dans des niveaux qui marquent généralement la fin de l’Aquitanien  (retrait de la mer et l’installation d’un épisode lacustre sur le domaine continental).

Planorbarius

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 00:01

Mactra substriatella : Bivalve – Burdigalien (Gironde) – L : 70 mm.

La coquille de ce bivalve a une forme de trigone-arrondie, ovale ou oblongue, mince et porcelanée. On peut les rencontrer en grande quantité dans certains niveaux fossilifères. Ces strates portent alors le nom de « Sables à Mactres ». Ces organismes marins vivaient à faible profondeur, dans le substrat sableux. 



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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 00:01

Bolma sp. : Gastéropode -  Miocène inférieur (Landes) – D. max. : 8 mm.

Cet genre de gastéropode est très rare, comme tous les Bolma en général du Tertiaire Aquitain. Il se présente sous la forme d’une coquille plus ou moins grande, à tours arrondis et possédant un opercule épais. Le fossile figuré ici est un jeune spécimen. 

 

Bolma.jpg
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 00:01

Anorthopygus orbicularis : Oursin irrégulier – Cénomanien (Charente maritime) -  D. max. : 35 mm.

Cet Echinide régulier est classique de ce gisement, qui est matérialisé par des bancs calcaires intercalés par des niveaux marneux. Ce genre se caractérise par un périprocte (terme pour désigner l’anus chez l’oursin) systématiquement dissymétrique, ce qui est plutôt très rare chez les oursins en général.



Anorthopygus-2.jpg

Anorthopygus-1.jpg
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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 00:01

Amaea subcancellata : Gastéropode – Burdigalien (Gironde) – H : 18 mm.

Appartenant à la famille des Epitoniidae, ce gastéropode possède une coquille très ornementée, par des côtes ou des lamelles, qui forment un quadrillage caractéristique. Cette espèce est plutôt rare sur le site de Martillac, d’où elle provient. Ce genre qui vivaient sur le plateau continental pouvait atteindre une taille avoisinant les 60 mm !


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