Ce matin petit changement, pour notre point de rendez-vous, puisque ce dernier est fixé à Captieux à 9h00, afin de pouvoir bien profiter de notre journée.
Quatre membres de l’équipe sont présents, Philippe, Jean-Luc, Michel et Frédéric M.
Dès 10h00, nous arrivons sur le site. L’accès à la zone de fouille est particulièrement difficile, car fortement végétalisée et présence d’un très fort dénivelé.
Nous finissons quand même par y accéder, sans déplorer aucune chute.
Une fois sur place, nous commençons par analyser la disposition des différentes couches fossilifères : couche à Crassostrea gingensis, (qui ont la particularité d’atteindre des dimensions particulièrement importantes, entre 25 à 30 cm) dense puis, une petite couche d’argile qui est censée surplomber un beau falun Langhien.
Nous commençons à nettoyer la zone avant de rapidement nous rendre compte qu’une résurgence située au niveau du falun transforme en boue compacte les déblais que nous tentons d’enlever. Tant bien que mal, la couche est dégagée, les premiers tamis sont réalisés, et nous trouvons des Anomia, de belles dents de requin, un os non identifié et de nombreux Chlamys.
A midi, tout le monde est bien content de se restaurer pour reprendre des forces et d’en profiter pour fêter l’anniversaire de Philippe !
Puis après ce moment de détente, retour aux choses sérieuses. Frédéric présente à Michel les autres zones où nous avons fouillé précédemment. Sur l’une d’elles, coup de chance, car en donnant un petit coup de pelle pour la rafraîchir, Michel fait une belle trouvaille ! une petite Trivia.
Frédéric et Michel finissent par rejoindre le binôme resté sur la première station, tandis que Jean-Luc et Philippe poursuivent leur tamisage intensif. Cependant, la zone devient tellement boueuse, que la fouille en elle-même est véritablement pénible physiquement.
Nous commençons à fatiguer et c’est donc sans regret que nous décidons de partir vers 17h00 ! Cependant Michel décide de rapporter un autre souvenir du site en s’asseyant dans le lit du ruisseau… et visiblement l’eau est fraîche. C’est le moment du départ et là, la remontée du retour n’est pas une mince affaire. En effet, les seaux remplis d’huîtres et de fonds de tamis sont particulièrement lourds ! Mais nous arrivons tout de même tous à bonne destination.
Cette fouille était certes épuisante, mais très intéressante car réalisée sur des niveaux Langhien, qui, nous pouvons le dire, sont très rares dans notre région.