Le rendez-vous est fixé à 9H00, sur le parking de la Maison des Associations de Saint Médard d’Eyrans.
Départ vers 9H20. Sont présents, Philippe, Jean-Luc et Frédéric.
L’arrivée sur zone se fait après environ un quart d’heure de route.
Le site se situe près d’un petit ruisseau à la lisière d’un bois, ce qui nécessite en cette période chaude, une petite précaution particulière : l’utilisation à profusion d’anti-moustique sous peine de finir dévoré. Nous nous badigeonnons donc, en
espérant que le pharmacien ne nous ait pas trompé sur l’efficacité de ses répulsifs.
Et c’est parti pour l’action ! A Martillac, l’accès aux faluns nécessite une bonne dose « d’huile de coude » étant donné qu’il se trouve à environ deux mètres au-dessous du
plancher des vaches. Nous commençons donc à creuser notre trou de fouilles et Jean-Luc nous fait une véritable démonstration du maniement de la pelle de maçon.
Après avoir avancé d’un bon mètre, nous nous apercevons que l’endroit où nous creusons est constitué de remblais, les couches ne sont donc plus
en place. Nous abandonnons alors cet emplacement et entamons un nouveau trou un peu plus loin.
(Jean-Luc en pleine action)
Ce coup-là, les couches semblent être correctement disposées. Cependant nous voilà face à un autre petit problème ! Nous tombons sur une gaine électrique. Il nous faut renoncer à creuser
plus profond. Plutôt que de débuter une autre excavation, nous décidons de fouiller la couche supérieure du falun et dommage pour ce qui se trouve dessous.
Après un ou deux tamis, nous nous rendons compte qu’il est déjà 13H00 et nos estomacs crient famine.
14H00 nous reprenons les opérations et découvrons avec effroi que notre trou s’est rempli d’environ 60 cm d’eau. Et c’est parti pour écoper ! Nous continuons malgré tout à extraire du falun
et à tamiser en surveillant le niveau de l’eau.
Vers 16H00 l’intégralité de la couche accessible étant tamisée, nous décidons donc de plier bagage.
Bilan des opérations : de nombreux fossiles récoltés dont un magnifique bivalve en place trouvé par Philippe (vraisemblablement une Lutraria sp.) ce qui est rarissime pour ce site, ainsi qu’une bonne dizaine de piqûres de moustiques par fouilleur.